La différence de signataires entre la cause de l’enfant et
la cause animale ne me surprend pas.
Pour la pensée individuelle et même collective, l’enfant à
quelqu’un pour le défendre, l’animal, non.
Notre société dérive de plus en plus vers le célibat, et qui
dit célibat, dit animal de compagnie.
Pour en avoir connu beaucoup, une personne seule, n’ayant
plus de liens familiaux, reporte souvent le lien affectif perdu sur un animal, qui
ne lui demande rien et qui le lui rend bien.
C’est peut-être pour cela qu’il y a plus de personnes qui s’indignent
et prennent plus facilement la défense animale que la défense de l’enfant.
De plus, la maltraitance enfantine ne se voit pas, et ce qui
ne se voit pas n’existe pas.