En matière publique, le complot reposant sur le secret, dès lors que ce dernier est identifié, le complot est établit. Un complot consiste à nuire à quelqu’un(s), peu importe qui ! Autrement dit, le fait d’agir secrètement contre les intérêts d’un peuple étranger pour le bénéfice du sien, n’enlève pas la nature complotiste de cette action.

Ce n’est pas une théorie, c’est un syllogisme identifié, ou alors, il faut supprimer la notion de complot.

En ce qui concerne le débat autour du complotisme des gouvernants, c’est de savoir si nous vivons dans une démocratie ou bien en dictature. Car on considère qu’en démocratie, le secret n’est pas la règle, mais l’exception et limité à la défense de l’intérêt général et en aucun cas particulier. Un secret qui ne peut donc être qu’une réaction à une action agressive extérieure ou intérieure, mais pas pour perpétrer soi même une action agressive, car en démocratie, cette dernière est la prérogative de la souveraineté du peuple et non du gouvernant. Ce même peuple ayant une nature plutôt grégaire, les gouvernants ont donc souvent tendance à provoquer une situation d’agression pour obtenir une réaction vindicative du peuple. Là aussi, c’est un fait, sinon, aucune communauté ne pourrait évoluer en société économique complexe, car toujours soumise à sa nature agressive portant une majorité à se battre... Sauf quand elle trouve un exutoire à sa nature vindicative avec un ennemi extérieur !

Si la démocratie c’est la souveraineté du peuple, alors, tout ce qui lui est caché viole sa souveraineté.

Une majorité de citoyen y consent, mais rare sont ceux qui acceptent les conséquences, c’est à dire, d’accepter de vivre en dictature.

Ici, on est dans ce qu’on appelle le déni de réalité ou pour moi, une dissociation de relation de causalité. Soit on veut les conséquences sans les causes, soit l’inverse, mais pas les deux, car l’une détruit l’intérêt de l’autre et pose alors une contradiction insupportable !

La dissociation est d’ailleurs l’arme la plus efficace de la manipulation mentale des foules comme des individus. Votre article l’illustre suffisamment !