Analis 24 mars 2016 14:34

Article très complet, qui essaie de faire le point sur une question très complexe. Les motivations des différent acteurs impliqués dans l’agression contre la Syrie étaient elles-mêmes très variés, et si ils se retrouvaient sur certains points, ils pouvaient parfois s’opposer sur d’autres.

Dans le cas d’Israël, ses pulsions antagonistes, longuement décrites ici, qui le menaient aussi bien à soutenir le maintien au pouvoir d’Assad par peur de perdre le contrôle que son renversement afin de nuire à l’Iran et au Hezbollah, ont résulté sur l’application d’une troisième option : le saignement continuel de la Syrie, en veillant à entretenir une guerre civile où personne ne gagnait. La Syrie, et donc l’Iran et le Hezbollah, se voyaient affaiblis et impuissants à mener toute action visant à gêner Israël. Dans le même temps, l’attention était attirée loin de la Palestine. Après 2012, on a eu des échos venant du Qatar ou d’Arabie Séoudite (et de France !), où on se plaignait de ce que c’était la ligne israélienne qui l’avait emportée auprès du gouvernement des USA, et non une politique active de renversement d’Assad.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe