bakerstreet bakerstreet 23 mars 2016 18:59

Moralité, l’enfer c’est les autres. Ecrivez, faites vous plaisir, mais gardez ça pour vous ! Sinon attendez vous au pire si vous croyez que vous allez sortir vainqueur de ce loto, où seuls ceux à qui l’on a donné un ticket gagnant pourront jouer au malin. 

Ca donne du Christine Angot à pleines vitrines, et du d’ormesson sur les plateaux, et à la grande librairie. Enfin, on connait le nom de loin de tous ces raseurs à la Tierweiller, où le plus important réside dans la critique derrière : Même dithyrambique, elle ne suffit pas à abandonner le libre à la page 20. 
Les trocs et puces sont pleines de ces merdes. Personne n’en veut plus. Le livre se fait vieux con, avec toutes ces bourgeoises tentant de rentrer encore en pâmoison, mettant en accord les mille nuances de vert de gris, avec leurs problèmes d’hormones...
Faites du vélo ou de la peinture aussi mais ne pensez pas non plus percer dans ce système de ronds de jambes et de fils de... Dans les concours de peinture, généralement les artistes locaux appartenant au jury se débrouillent toujours pour donner le premier prix à la merde la plus lamentable, montrant par là leur enthousiasme à accueillir de nouveaux talents. j’allais dire « concurrents »....
Surtout ne pas en avoir la moindre amertume. En rire ! ...C’est ainsi...Déjà Orwell dans un des papiers en 36 dénonçait le trop plein d’auteurs, et le cirage de pompes obligés des journalistes envers les auteurs qu’on leur indiquait de flatter. C’est ainsi qu’il faut lire la critique : Les trois quart au moins ne sont que de la pub ! 
La vie est trop courte pour être romancé, pour s’en faire épicier. Un tour de vélo est cent fois préférable pour les visions que cela apporte, sans compter les mollets supérieurs à la désillusion. 
A la limite écrire ses voyages ses mémoires, rien que pour les refaire, les voir sous un autre jour. Les poèmes vifs argent donnent de grands bonheur au jeu de la pêche au leurre, au milieu des torrents d’écume. Car c’est un vrai bonheur d’écrire, de créer, de peindre...La douleur commence quand on veut en vivre, mettre sa peau au porte manteau, comme disait Céline. 

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