bakerstreet bakerstreet 26 mars 2016 19:30

@Luc-Laurent Salvador
Qu’est ce que c’est le spectacle, sinon la dynamique, l’essence du moteur. La consommation n’est que la dernière forme de l’aliénation religieuse, à l’époque où les supermarché ont remplacé les églises

 Le marché n’a que faire du bonheur, car les gens heureux n’ont pas d’histoire, et ne consomment pas. La peur ne fait que des phobiques elle aussi, des gens centrés sur leur moi, sur leur cassette et leurs acquis. Debord a écrit son bouquin à l’époque où Perec écrivit « les choses », le roman de la soumission au monde marchand, à l’échange, au rêve américain. 
Tout cela s’est beaucoup lézardé depuis, le monde s’est refermé comme un piège ; nous sommes passés de ’l’enfance insouciante à un mode de vieillards pervers, demandant toujours plus aux images.
 La pornographie est passé du corps des filles sexy, à celles des têtes coupées par Daesh, un raccourci saisissant si l’on peut dire de notre impuissance à servir le modèle issu des lumières.

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