Hervé Hum Hervé Hum 10 avril 2016 12:38

é[email protected]

 Le socialisme vulgaire (et par lui toute une fraction de la démocratie) a hérité des économistes bourgeois l’habitude de traiter et de considérer la répartition comme une chose INDEPENDANTE du mode de production et de représenter pour cette raison le socialisme comme tournat essentielement autour de la REPARTITION »
Critique de l’économie du programme de Gotha

Vulgaire ou pas, ils ont raison !

Le mode de production ne dépend pas du mode de répartition, mais de son niveau de complexité. Plus la marchandise est complexe à produire, plus elle demande de la main d’oeuvre, d’abord intellectuelle et ensuite manuelle. Ainsi, fabriquer un couteau en silex, ne demande pas le même savoir faire que fabriquer un couteau en fer, puis en acier inoxydable et enfin, en céramique. ce dernier réclame une structure sociale et économique complexe, pas le premier, ni le second, mais pour faire un couteau en acier inoxydable, il faut avoir développé des moyens de recherches et donc, une structure sociale, incorporant un système d’instruction élaboré, qui nécessite des formateurs, donc, des personnels spécialisés, donc, un système de répartition permettant à ces spécialistes de se dédier quasi exclusivement à leur spécialité, donc, un système de salariat.

C’est une chaine de relation de causalité, donc, où l’un entraine l’autre mécaniquement. Ici, le choix existe au début, mais ensuite, tout est la conséquence de la volonté primaire. Ici, les éléments naissent consubstantiellement, car l’un sans l’autre, ne permet pas d’atteindre le but recherché. Ainsi, soit il faudra renoncer au but, soit modifier la structure existante en conséquence du but recherché. C’est une loi universelle absolu, incontournable

Encore une fois, vous confondez la cause et sa conséquence. La cause étant d’améliorer les performances des outils, implique un système qui favorise cette amélioration et les conditions sont les mêmes quelle que soit l’époque ou le lieu. Mais le système est la conséquence du but recherché, pas l’inverse.Le système s’impose, que si la volonté pour atteindre le but recherché est ferme et définitif.

Donc, le mode de production est conditionné au but recherché. Si le but est de créer des marchandises complexes, il faudra des salariés, si ces marchandises sont simples à produire, pas besoin de salariés, des esclaves suffisent !

Mais dès lors où on sort de l’esclavage et qu’on passe au salariat, alors, la question de la répartition devient centrale, car à la différence de l’esclave, le salarié monnaye son temps de vie dédié.

Le communisme dit que les salariés étant devenus les seuls créateurs et réalisateur de marchandises, le propriétaire ou patron est devenu inutile et la plus-value qu’il perçoit injustifié, donc, indu. La répartition se faisant alors entre les salariés eux même et non plus entre le capitaliste et le salarié, le premier ayant disparut.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe