Legestr glaz Ar zen 7 avril 2016 22:07

@sampiero

Le programme de gouvernement de l’UPR est basé sur celui du CNR qui n’était ni de droite ni de gauche, parce qu’il rassemblait tous les représentants des partis de France.

Vous devez être un partisan acharné de la dichotomie pour vouloir savoir si l’UPR est de droite ou de gauche. Vous savez, pour faire votre idée par vous même, il vous suffit de lire son programme de gouvernement. Il existe même des synthèses.

Le clivage « droite - gauche » n’est pas aussi net que vous le pensez. Lisez ceci : « La lutte contre l’influence de l’Eglise dans la société, puis le combat pour l’émancipation des femmes, puis les avancées sur les droits des homosexuels, sont des sujets qui ont d’abord été portés par la »gauche« . A l’inverse, c’est plutôt à »droite« qu’ont été défendues les valeurs de la religion, la famille, ou, aujourd’hui, la définition traditionnelle du mariage. A »droite« , donc, respect des valeurs léguées par les générations précédentes, respect des »normes« établies. A »gauche« , liberté de ne pas tenir compte de ces normes. »Conservatisme« à droite, »laisser faire« à gauche. Mais là encore, c’est loin d’être systématique : la »droite« a pu faire passer des lois très »libérales« , comme le droit à l’avortement, et il n’y a pas toujours eu unanimité à gauche sur les droits des femmes ou des homosexuels. Alors où se trouve la frontière entre »conservatisme« et »laisser faire«  ? Il faut donc bien que vous notiez que »conservatisme« et »laisser faire« se manifestent de manière différente selon les époques. Un »conservateur« du XXI siècle qui se retrouverait dans les années cinquante, passerait très facilement pour un dangereux »laisser faire".

En Suisse, il existe une démocratie « directe ». Le peuple participe à des votations sur des sujets très variés, amenés sur le devant de la scène par un certain nombre de signatures. Croyez moi ou pas, il y a des sujets « de gauche » qui sont acceptés et parfois rejetés. Il en est de même pour des sujets de « droite ». Il y en a qui sont acceptés et d’autres refusés.

Tout ceci pour vous dire que le clivage gauche-droite n’est pas aussi net que ce que vous pouvez le croire au sein d’une société. Mais, pour l’UPR, il est facile de vous faire votre propre idée. Il ne tient qu’à vous de lire le programme. Vous n’en perdrez pas la vue (surtout que je pense que, majoritairement, ce programme porte des valeurs de gauche, mais je ne devrais pas écrire ça, puisque l’UPR est hors clivage).


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