njama njama 14 avril 2016 11:58

@rimka

Je ne partage pas votre projection métaphorique, le mythe biblique ignorait le monde occidental, un monde bi-polaire. Comme beaucoup d’œuvres d’art religieux, le message est souvent dogmatique, donc idéologique.
Je verrais plutôt que le bras de Judith symboliserait le bras de Dieu contre ses ennemis *, argument fort utile à la puissance papale. Brandir l’épée au Nom de Dieu, la symbolique est assez commune aux guerres de religions, et encore aujourd’hui. Comme quoi le Vatican allait puiser dans les Textes de « l’Ancienne Alliance » ce qui arrangeait sa puissance temporelle, bien que les Évangiles contredisent ouvertement cette posture spirituelle, puisqu’il faudrait aimer jusqu’à ses ennemis d’après le Christ ...
Caravage (1571-1610) ; La deuxième moitié du XVI° siècle voit une succession de guerres de religions et l’avènement de la Réforme protestante, Edit de Nantes, 1598.

Judith décapitant Holopherne, ouvrage de propagande guerrière ?

 *Juste avant de lui trancher la tête  : Judith XIII/6-7
« Et Judith se tint debout devant le lit, priant avec larmes, et remuant les lèvres en silence, disant : Seigneur, Dieu d’Israël, fortifiez-moi, et regardez à cette heure l’œuvre de mes mains, afin que vous releviez, selon votre promesse, votre ville de Jérusalem, et que j’achève ce que j’ai cru pouvoir faire par votre assistance.
Ayant ainsi parlé, elle s’approcha de la colonne qui était au chevet de son lit, et elle détacha son épée qui était suspendue.
Puis, l’ayant tirée du fourreau, elle saisit les cheveux de la tête, et dit : Seigneur Dieu, fortifiez-moi çà cette heure. Et elle le frappa sur le cou par deux fois, et lui coupa la tête ; ... »


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