foufouille foufouille 29 avril 2016 14:49

@rocla+

Le sentiment de bonheur est, également, corrélé positi
vement avec le niveau de vie
 :
au fur et à mesure que celui-ci progresse, le bonhe
ur augmente (Graphique 4). Il est minimal
pour les bas revenus (dont le niveau de vie est inf
érieur à 70% du niveau de vie médian) où
plus du tiers des personnes interrogées sont occasi
onnellement, voire jamais, heureuses. Le
sentiment de bonheur est intermédiaire au sein des
classes moyennes (niveau de vie compris
entre 70% et 150% du revenu médian) et maximal au s
ein des hauts revenus (89% de
bonheur ressenti, + 8 points par rapport à la moyen
ne, + 24 points par rapport aux bas
revenus).Ce résultat n’est pas surprenant dans le s
ens où le niveau de vie est révélateur d’une
situation défavorable ou favorable dans presque tou
tes les dimensions de la qualité de vie
26
.
Les personnes dont le niveau de vie est le plus fai
ble cumulent les désavantages : plus grande
contrainte financière, évidemment, mais aussi moins
bonnes conditions de vie matérielles,
santé dégradée, niveau d’éducation plus bas, retrai
t plus grand de la vie publique, contacts
moindres avec autrui, conditions de travail plus pr
écaires etc. Les travaux présentés dans la
suite du document confirment d’ailleurs ce cumul de
s désavantages qui s’opère dans les
catégories de revenu les plus faibles. Logiquement,
le bonheur déclaré, qui découle de toutes
ces dimensions, se révèle plus faible pour ceux qui
présentent les niveaux de vie les plus bas.

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