Plum’ 19 mai 2016 16:21

En ce 19 mai, dernier jour de l’enquête publique sur le PPRI Val de Tours, la prise de conscience semble s’amplifier :
- les habitants sont nombreux à envoyer leur avis et exprimer leur refus du déclassement de la digue,
- le député de Tours, Jean-Patrick Gille, est le premier homme politique à s’interroger sur la dangerosité du déclassement. Il vient d’écrire à la Ministre de l’Ecologie Ségolène Royal, lui demandant de prêter attention au dossier de l’AQUAVIT et de prendre « la décision adéquate ». Il s’étonne aussi que le conseil municipal de Tours n’ait pas été consulté sur l’approbation en secret de la mise en transparence en juillet 2015, par le maire de Tours.
- l’association ASPIE, une des trois associations environnementales agréées généralistes d’Indre et Loire, avec la SEPANT et l’AQUAVIT, a dans sa déposition à l’enquête PPRI, exposé un bel argumentaire contre le déclassement, écrivant notamment : « Si le respect du champ d’expansion des crues est un élément important pour limiter l’impact d’une crue, il convient de choisir judicieusement cet espace. Il devra être peu urbanisé et l’endroit du déversement ; loin des constructions. Ce n’est pas ce que prévoit ce PPRI : araser une digue en milieux urbain, c’est mettre en péril un nombre important de biens et de personnes au droit de cet arasement. C’est le contraire du but recherché ». Effectivement, placer un déversoir en milieu urbain serait certainement une première !

Hélas, de son côté, l’Etat semble toujours inflexible :
- il refuse toujours de transmettre les documents que lui demande l’AQUAVIT,
- il n’a pas répondu au recours grécieux déposé le 19 mars contre l’arrêté de déclassement, ce qui signifie que, deux mois plus tard donc aujourd’hui, ce recours est rejeté.

Quand donc redonnera-t-il priorité à la sécurité des habitants ?


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