Milla (---.---.1.10) 21 mai 2016 11:55

Trois analystes Juifs sionistes, Ashton Carter, John Deutch et Philip Zelikow, expliquaient déjà dans un article intitulé « The Catastrophic Terrorism : Imagining the Transforming Event », paru en 1998 dans la revue Foreign Affairs : « Un tel acte de terrorisme serait un événement catastrophique, une ligne de démarcation dans l’histoire américaine. Il impliquerait des pertes de vie et de propriété d’une ampleur sans précédent en temps de paix et minerait la signification de la sécurité en Amérique. Comme Pearl Harbor, cet événement diviserait notre passé et notre futur en un ‘avant’ et un ‘après’. » (trad. libre)

On retrouve la même idée dans le manifeste du think tank néoconservateur Plan for A New American Century (PNAC, 1997), où les faucons de la guerre en Irak révèlent qu’ils ont besoin d’un « nouveau Pearl Harbor » pour catalyser l’expansion hégémonique américaine : « Le processus de transformation, même s’il apporte des changements révolutionnaires, est susceptible d’être long, en l’absence d’un événement catastrophique catalyseur comme un nouveau Pearl Harbor ». Le 11 septembre fut précisément ce « nouveau Pearl Harbor ». L’analogie est d’autant plus pertinente que Roosevelt savait que le Japon allait attaquer Pearl Harbor, mais celui-ci n’a rien fait car le but était d’entraîner le peuple américain dans la guerre. Sous la direction de Robert Kagan et William Kristol (fils du trotskyiste et propagandiste anti-Soviet Irving Kristol et éditeur du journal Weekly Standard de Rupert Murdoch), le PNAC compte parmi ses membres : Paul Wolfowitz (ancien président de la banque mondiale), Dick Cheney, Donald Rumsfeld (tous trois ont servi sous les administrations Reagan et Bush père), Richard Perle, le rabbin Dov Zakheim, Lewis ‘Scooter’ Libby (ancien directeur du bureau du v-p Cheney), Eliot Cohen, Donald Kagan, Jeb Bush, Steve Rosen, Daniel Pipes (protégé de Perle et fils du théoricien anti-Soviet Richard Pipes), Robert Zoellick (nouveau président de la banque mondiale), etc., tous sionistes et co-responsables (sous l’égide de Wolfowitz, Feith et Libby) de la guerre en Irak, une guerre pour les intérêts d’Israël. Parmi eux, seuls Bush, Cheney et Rumsfeld ne sont pas juifs.

Perle et Cheney, tous deux membres du Council on Foreign Relations (CFR), ont été tour à tour directeur du Jewish Institue for National Security Affairs (JINSA), un puissant lobby sioniste similaire à l’American Israel Public Affairs Committee (AIPAC) et tout aussi partisan de la guerre au terrorisme, de la guerre en Irak et de la prochaine guerre contre l’Iran. Perle est très proche des Juifs sionistes Michael Ledeen (le théoricien de la « destruction créative » du Moyen-Orient) et Eliott Abrams (le gendre du gourou belliciste néo-con Norman Podhoretz). Les liens étroits de Perle avec Israël lui ont valu d’être investigué en 1970 pour avoir passé des secrets à Israël, comme Wolfowitz l’a été en 1978.

En fait, l’idée de la guerre au terrorisme vient du livre de Bibi Netanyahu « Terrorism : How the West Can Win » paru en 1986. Il prédit jusqu’à la guerre en Irak et en Afghanistan et appelle l’Occident à combattre les ennemis d’Israël, les Palestiniens et les Arabes, qui ne sont pour lui que des terroristes à anéantir.

Le lendemain du 11 septembre, Netanyahu déclarait que cet événement est « très bon pour les relations entre les États-Unis et Israël » (Jerusalem Post).


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