wesson wesson 30 mai 2016 12:33

@César Castique
Vous même, vous omettez de dire quels autres faits sont reprochés à ce prévenu ? 


Est-ce un meurtrier en série, un violeur de petites filles ?

Et bien non, c’est un vagabond, qui vagabonde de ville en ville depuis l’âge de 14 ans. 

Et les méfaits dont on le soupçonne sont directement en relation avec sa condition : 

* Outrage - le nanard habituel de la police qui est en plus pour eux une solide source de revenus annexes, avec les dommages et intérêts qu’ils ne se privent jamais de demander.

* Dégradation - en général le résultat du feu que l’on fait sous les ponts sous lesquels on s’abrite, et qui ont le mauvais gout de brûler les câbles divers qui passent souvent par là

* Recel - songez qu’après avoir volé des pâtes, ce vaurien à eu l’outrecuidance de les conserver, songeant même à les manger

Nous sommes bien là dans l’évidence d’une condition misérable de ce jeune : que vole t’il lorsqu’il s’introduit chez ces personnes ? Un smartphone, une tablette, une télé, des bijoux ??? Non, il vole de la bouffe. 

Dans un cambriolage, lorsque l’on va dans la cuisine de sa victime, ça veut dire que on a faim, et c’est en premier lieu à manger que l’on cherche. 

Ce que ce jeune subit, ce n’est pas un déni de justice, car sa culpabilité ne fait aucun doute, et sa condamnation a été prononcée dans un cadre légal. Mais il s’agit bel et bien d’un air du temps, ou la justice qui se doit d’être au service du plus faible et là l’instrument infaillible du plus fort. 

A vouloir furieusement « au nom de la modernité » revenir à la configuration sociale du début du 20ème siècle, nous en arriveront au même résultats : Aux mêmes causes les mêmes effets. 

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