Elliot Elliot 10 juin 2016 20:31

Un grand bravo pour l’accumulation des sophismes ( à moins que ce ne soit des poncifs, ce qui est moins prestigieux).

Votre biographie dont j’apprécie la relation aurait pourtant dû vous dissuader de tomber dans la facilité et de laver plus blanc que blanc, mais il est vrai aussi que le voile est un peu la muleta dont l’habile maniement apporte les applaudissements.

En l’occurrence, ce ne sont pas les filles non voilées que certains voudraient exclure chez nous du droit de fréquenter l’université mais celles qui revendiquent le droit de porter le voile comme d’autres revendiquent celui de se teindre les cheveux ou de les agrémenter de colifichets.
Alors spéculer, comme un vulgaire Houellebecq à l’affût des dividendes de ses créations littéraires ou supposées telles, sur la situation inverse ou réciproque est une vue de l’esprit qui va vous attirer la sympathie de tout ce qu’il y a de ranci dans notre société ( même si ces beaux esprits s’imaginent à la pointe d’un combat qui est surtout vide de sens ).

Vous n’êtes pas pour le port du voile, je ne le suis pas davantage mais sans tomber dans la stigmatisation de celles qui ont fait le choix de le porter ni leur faire sous nos cieux le procès d’intention qui consiste à déplorer un hypothétique statut de faiblesse chez ces femmes dont beaucoup constituent la colonne vertébrale de la structure familiale que l’homme, ce dominant, a déserté par faiblesse.

Qu’il y ait des dominées - éternelles mineures - est un fait qui ne se limite pas à la seule société patriarcale musulmane mais qui se vérifie dans la vie de tous les jours et dont on peut incriminer l’ensemble des religions abrahamiques qui ont une influence délétère sur le mental des pratiquantes et le fait est que certains de leurs adeptes se font une gloire de peser sur l’ensemble de la population : la société doit se donner les moyens de se préserver, ni plus ni moins et le troupeau sera bien gardé. 

 C’est en l’occurrence se qui se passe généralement malgré les discours catastrophiques des très intéressés prêcheurs d’apocalypse qui éveillent la terreur islamophobe jusque dans des coins perdus et abandonnés qui n’ont jamais vu un seul musulman. 

« Balaie devant ta porte « dit l’aphorisme ou pour prendre – le mécréant que je suis le fait volontiers - une référence chrétienne, ma foi ! marquée au coin du bon sens : tu vois la poussière dans l’œil du voisin mais tu ignores la poutre qui est dans le tien.


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