Alren Alren 4 juin 2016 17:49

@Odin

Les biens juifs en déshérence n’ont pratiquement pas été rendus par les banques suisses ... 70 ans après la fin de la guerre. Il est difficile d’estimer leur montant mais il était considérable.

Il faut y ajouter le dépôt secret par les nazis d’or et de valeurs pillés en Europe et sur ces pauvres Juifs, qui a été effectué quand certains dirigeants ont compris que la guerre étant perdue, il faudrait des moyens pour continuer la lutte contre le bolchévisme après la défaite.

La chasse aux dirigeants nazis, les procès types Nuremberg ne leur ont pas donné les moyens de reprendre leurs biens.

Or ces « cadeaux » venant s’injecter dans le circuit économique, hors du travail de production ont un effet bénéfique sur de longues années. Ils continuent de tourner indéfiniment dans la boucle s’ils ne sont pas dilapidés dans des guerres coloniales.

Après la défaite de Napoléon III en 1870-71, la France a payé aux Prussiens 5 milliards de francs-or de dommages de guerre.

Certains ont calculé que cela avait permis à l’empire allemand de doubler sa capacité industrielle et de dominer l’Europe, y compris dans le domaine scientifique dans les années 1880 (au grand dam des Anglais qui chercheront l’alliance française pour rétablir "l’équilibre européen").

(Ce n’est pas par hasard si la BCE a tenté de recréer cet effet heureux en injectant de la monnaie de singe dans le circuit économique européen. Mais cet argent gratuit a été confié aux banques privées qui se sont empressées de le confier en pension à ... la BCE ou pour la spéculation sur les marchés sans qu’il soit investi dans l’économie réelle.)

Tous ces avantages dont a bénéficié la Suisse restent « invisibles », ils ne sont pas comptabilisés dans le PIB officiel ... et pour cause !

Tout comme n’est pas comptabilisé dans le bilan de la France, les pertes financières dues à l’euro.


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