@alinea
« Ne prépare pas tes joies », disait Gide à Nathanaël (je cite de mémoire) dans les Nourritures terrestres.
Le présent est synonyme de cadeau dans notre langue. C’est le bonheur que l’on tient (le « main tenant »), autrement dit aussi : « un tiens vaut mieux que deux tu l’auras ». Cela ne nous empêche pas d’avoir foi dans les lendemains et de souhaiter revoir nos amis pour les embrasser demain : de nos deux bras, de dire « à demain » !« en espérant conduire notre avenir »à deux mains !"