Sigismond Sigismond 6 juillet 2016 11:55

@Fifi Brind_acier
Bonjour,

 Sur votre première partie je suis parfaitement en phase notamment quand vous écrivez
 « L’éclatement de l’ UE mettrait fin à la domination des USA sur l’Europe occidentale ».
C’est évident que l’UE n’est que l’outil qui permet aux USA d’avoir la mainmise complète sur l’Europe, avec l’OTAN. On a pu constater d’ailleurs que depuis la chute de l’URSS une entrée dans l’UE impliquait quasiment de façon automatique une entrée dans l’OTAN. Les deux vont ensemble et ce serait dommage que seul Poutine ait compris ça. Quand on pense que certains imaginent que la révolution du Maïdan en Ukraine (et ses conséquences) c’est la conséquence d’un amour immodéré de la population pour l’UE !
D’ailleurs sur le même registre et pour confirmer vos propos, il n’y a qu’à mettre en parallèle l’hostilité exprimée de certains pays de l’UE aux sanctions contre la Russie et la joyeuse unanimité obligatoire pour reconduire ces sanctions, malgré leurs conséquences désastreuses pour nos économies, des dirigeants des mêmes pays. Cherchez l’erreur !
Alors oui, rien que pour échapper à cette sujétion dont nous sommes victimes, dans laquelle nos dirigeants, l’éclatement de l’UE dans sa forme actuelle est souhaitable.

S’agissant du FN je pense que vous avez partiellement raison. Evidemment sa promotion organisée par Mitterrand atteint ses objectifs et ses pâles successeurs ont cru pourvoir abuser de la recette. Sauf que le risque est réel que, et le souffle du boulet a été ressenti aux régionales, que le FN ayant subi un ravalement de façade, même si ça s’effrite encore ici ou là parfois, soit considéré comme un recours par beaucoup pas tant pour sauver la situation que pour faire péter un système duquel on n’attend rien. Dans les grands chamboulements organisés par un mouvement, il y a ceux qui y croient et qui sont minoritaires,ceux qui y voient leur intérêt, et la masse des suiveurs qui n’ont aucune raison de soutenir ce qui existe. La montée qui ressemble à une vague de ce qu’on nomme les populismes en Europe, quelle que soit leur obédience politique indique que nous ne sommes pas très loin du point de basculement. Mais le problème, le gros problème, c’est que ce ne sont pas ceux qui ont réfléchi de façon rationnelle au problème, ceux dont par exemple vous donnez un lien dans un commentaire plus bas, qui seront aux commandes si ce basculement se produit. On peut d’ailleurs noter que de ceux-là aucune promotion ne sera faite, que l’accès au médias leur sera quasiment interdit, bref qu’on fera tout pour qu’on ne puisse pas les entendre. On préfère miser sur la vieille stratégie de Mitterrand, mais avec une nuance désormais, c’est que ce n’est plus un outil de la gauche pour battrela droite, mais un outil commun aux deux pour sauver un système.

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