L’armée turque est encore imprégnée de kemalisme. Notamment les officiers issus des couches de la bourgeoisie « éclairée » turque. Le kemalisme reste vivace au sein de ces populations militaires. Certains rêvent d’en rétablir les principes : le haut commandement militaire considèrant la laïcité comme un des plus importants, les autres en découlant.

"Si ce principe n’est pas respecté d’une façon continue et vigilante, l’existence même de la République turque sera mise en péril. La société turque moderne sera de nouveau plongée dans l’obscurité médiévale« (général de corps d’armée Sinan Bilge, Académies de guerre). (wiki)

Erdogan, lui, s’appuie sur les »frères musulmans« , un courant religieux étranger initiée par l’Occident, les Anglais en 1926 et depuis développé puissance mille pour les intérêts des multinationales et du complexe militaro-industriel, afin de déstabiliser les grandes régions stratégiques du Moyen-Orient et bien sûr, l’Europe perméable.

Il y a donc bien une scission profonde entre Erdogan et son armée. Ce qui ne risque pas d’ arranger les choses pour lui, d’ici peu. Sans compter le rôle trouble de ses »amis" occidentaux.