Monsieur Fenech, parlementaire, posait le lendemain de l’attentat de Nice la question cruciale, à la radio :

Que compte faire le gouvernement des 15000 djihadistes qui vont d’ici peu revenir de Syrie, sur notre sol ?

La seule réponse que nous donne le ministre, eh bien, c’est de nous préparer à souffrir encore un peu plus dans nos chairs, en cas de nouvel attentat sur notre sol !

La seule réponse à cette question, à cette « interpellation » du parlementaire, c’est de prier les citoyens de rejoindre des effectifs de réservistes. Dans quels buts ? Est-ce aux citoyens de faire des opérations de police ou militaire ?

Si des choses bien plus graves encore que celles déjà vécues depuis les premiers attentats de Charlie, se préparaient, massivement, que les choses soient dites clairement. Très clairement, avec la franchise due aux citoyens et non d’éluder, de transformer, de supputer et de pratiquer l’éternelle langue de coton des élus, lorsqu’ils sont mis dos au mur.

La politique de gribouille menée laisse présager de bien sombres et vilains mois jusqu’à 2017.