LionBlanc EtincelledeMer 25 août 2016 19:43

Et à l’autre bout de la palette où notre S.Freud, s’épuise à vouloir comprendre comment le civilisé peut dompter le sauvage, sans pour autant adopter la sauvagerie. Traque l’être, le dissèque.



Un autre, n’a pas froid aux yeux, il s’agit de F.Nietzsche :


« Une physio-psychologie digne de ce nom entre forcément en lutte contre des résistances inconscientes dans le cœur du chercheur ; elle a le « coeur » contre elle.


Une théorie qui affirme l’interdépendance des « bons » et des « mauvais » instincts suffit à troubler une conscience même vigoureuse et courageuse, car elle y perçoit une subtile immoralité ; à plus forte raison une théorie qui fait naître les bons instincts des mauvais.


Mais à supposer qu’il se trouve quelqu’un qui aille jusqu’à tenir les instincts de haine, d’envie, de cupidité, de domination pour des instincts vitaux qui appartiennent essentiellement et foncièrement à l’économie de la vie, des instincts, par conséquent, qu’il faut exalter si l’on veut exalter la vie, cet homme pâtira de cette orientation de son jugement comme s’il éait atteint du mal de mer.


Et pourtant, il s’en faut qu’une telle hypothèse soit la plus pénible et la plus étrange dans ce domaine immense et encore presque inconnu des expériences périlleuses ; chacun, en effet, a cent bonnes raisons de s’en écarter -s’il le peut.


Mais si votre vaisseau est venu s’échouer dans ces parages, alors courage, serrez les dents, ouvrez les yeux et tenez ferme la barre !

Nous cinglons tout droit au-delà de la morale, nous étouffons, nous écrasons peut-être du même coup ce qui nous reste de moralité en osant mettre le cap sur le large,
- mais qu’importe
notre destin ? Jamais un monde de connaissances plus profondes ne s’est ouvert à la hardiesse des navigateurs et des aventuriers, et le psychologue qui se « sacrifie » de la sorte – il ne s’agit pas du sacrifizio dell’intelletto, bien au contraire- aura au moins le droit de réclamer en échange que la psychologie retrouve son statut de science maîtresse, que toutes les autres sciences ont pour tâche de servir et de préparer.

Car désormais la psychologie est redevenue le chemin qui conduit aux problèmes essentiels. »


« Par delà le bien et le mal ». F.Nietzsche.




Cela lui a coûté cher, autant qu’à Freud et peut être plus encore.

Ne reste que Jung qui parvint à « tripatouiller » dans l’abstrait humain, sans trop s’y voir absorbé totalement.


Peut être que les philosophes, comme F.Cousin ou d’autres, parviennent à ne pas trop se meurtrir, mais, ils n’entrent pas directement en contact avec « le cambouis » humain. Cependant, son analyse est juste : « l’avoir voile la béance de l’être, de plus en plus, et finit comme la rouille par ronger totalement la substance qu’elle ne devait que couvrir. Il ne reste plus qu’une bouillie informe, sans liens (dans le sens, lié fortement, pas des »amis « facebookiens ») et sans joie".



avec toute mon amitié.











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