Layly Victor Layly Victor 25 juillet 2016 12:28

@Janel

Je ne comprends pas comment un admirateur de Kurosawa comme vous peut encore faire référence au cinéma Français et Italien.

Les cinémas français et italien se sont auto détruits en consacrant leur production exclusivement aux histoires de cul de la bourgeoisie et à la propagande bien pensante en faveur du communautarisme. Cannes est devenu le festival mondial de propagande en faveur de la pensée unique et éventuellement du gainsbarisme. Plus personne n’y fait attention, à part les gauchos richissimes.
Les peuples ont déserté ce cinéma qui a tourné le dos à l’ambition d’être un art. Le cinéma français ne survit que grâce à d’énormes subventions de l’état. Le cinéma italien est mort.
Le cinéma US survit en produisant du « spectaculaire » ! des rafales de kalach, des portables qui crépitent et des bagnoles qui explosent, de quoi alimenter les soirées télé.
La médiocrité totale. Il y a quand même le merveilleux « Withplash » (réalisé par un Français), un monument dédié au jazz et à l’amour de la qualité.
Pour la chanson, c’est pareil : des roucoulades ineptes sur trois notes.
Il faut un film chinois, « Balzac et la petite tailleuse chinoise » pour rendre hommage à la culture française.

Je ne parle pas bien sûr de l’époque où le cinéma italien, français, allemand considéraient le 7ème art, justement, comme un art. Mais, à cette époque, le cinéma américain produisait aussi des œuvres d’art. 
A votre avis, quel rapport y a-t-il entre Sophia Lauren, Gina Lollobridgida, Anna Magnani, Liz Taylor, Ava Gardner, Marlène Dietrich, Danièle Darrieux, Simone Signoret, et les actrices d’aujourd’hui qui sont payées pour exhiber leurs seins, leurs fesses, et des visages formatés ? 

Pressentant ce déclin, cette désintégration de l’esprit, Yukyo Mishima s’est donné la mort en pleine jeunesse et en pleine gloire. Pier Paolo Pasolini également était tourmenté par la désintégration de l’Italie (lire l’excellent livre de Dominique Fernandez : « dans la main de l’ange »)

Le miracle du cinéma est qu’il fut un art populaire. Un art qui tirait les peuples vers le haut. La bourgeoisie l’a bien compris et a tout détruit.

Un ami me dit un jour « la perfection n’est pas de ce monde »
Je lui répondis : « la perfection, c’est Marlène Dietrich dans l’Impératrice Rouge. C’est aussi Nick Nolte et Debra Winger dans la Rue de la Sardine ».

Et , pour moi, c’est le grandissime chef d’oeuvre de l’histoire mondiale du cinéma ! : « Andréi Roublev »

Je suis d’accord avec vous sur le fait que, dans « les sept samouraïs » , il y a un humanisme profond que l’on trouve moins facilement dans « les sept mercenaires »

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