Tzecoatl Gandalf 30 juillet 2016 09:44

@chantecler


Mouais, ta lecture du catholique me semble être celle de ce que l’on appelle le catholicisme intégriste (fraternité Pie X, etc).Au contraire, celle du Vatican semble plutôt apprécier d’embrasser la modernité, pas toujours à bien escient. Ils en mourraient de manquer d’apprécier leur époque.

Désigner un ennemi, ce serait déjà inciter à se salir les mains ou d’autres à le faire.Et l’humanisme, qui ne peut être imposé à autrui, mais juste une forme de proposition, exige à transcender la conflictualité.

Il y a déjà tant de faussaires qui cherchent le faux ennemi, tel Bush agressant l’Irak. Et de vrais coupables qui se cachent, dont on ne sait rien, dont on suppose la culpabilité par ouï-dire. Ou juste des individus inconséquents.

J’ai entendu dire qu’avec la montée de l’Islam en France, il y avait certes une certaine radicalisation de l’Eglise, du moins des vocations.« 

(Maintenant quelle serait leurs positions aujourd’hui à l’heure où l’on coupe cabèche aux représentants du christ ?).

 »Et puisqu’être chrétien, c’est vivre perpétuellement avec le sens du sacrifice, crois-tu qu’un chrétien devrait inciter à la guerre civile ? L’état de droit mérite mieux que cela.« 



 »Le véritable ennemi c’est l’athée , l’agnostique , le mécréant ,le matérialiste , le scientifique ,les progressistes , les lumières , le révolutionnaire de 93 , les bolcheviques ..."

L’éthymologie du mot religion, est de relier les gens. C’est donc d’apporter un ferment culturel commun à cette fin. Si elles opposent effectivement une certaine résistance culturelle à la nouveauté ou à l’altérité, car c’est une menace à l’homogénéité culturelle, cela fait d’elle une force réactionnaire, mais pas littéralement en terme d’ennemi. Si c’est le cas, c’est évidemment une dérive sectaire.




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