Pascal L 31 juillet 2016 18:12

@Emile Mourey
« avec un gamin qui aurait été mon directeur de thèse ??? »

Si j’en juge par vos cheveux blanc, vous ne pourrez avoir que des gamins comme directeur de thèse. Vous pouvez tout-à-fait contester les écrits d’un scientifique puisque la science est faite pour cela, mais la contestation doit se faire au même niveau pour être crédible. Trouvez un autre labo.

Proto-Évangile de Jacques : La mort d’Hérode peut faire référence à Hérode Antipas décédé en 39. l’auteur qui se dépeint comme le demi-frère de Jésus ne connais pas bien le Judaïsme. Il s’agit donc d’un faux manifeste. Jacques le Juste qui a été l’évêque de la communauté chrétienne de Jérusalem et l’auteur de l’épitre à son nom était plutôt cousin de Jésus sinon l’épisode des Evangiles ou Jésus confie sa mère à Jean n’aurait pas eu de sens si elle avait eu d’autres enfants. Les disciples de Jacques, appelés les Jacobites ont continué à fréquenter le temple et à respecter les rites Juifs. Enfin, il semble que cette évangile date du 2ème siècle, il est donc tardif. Jacques le Juste a été assassiné sur ordre du Sanhédrin, et n’a pas pu vivre à cette époque. Sa mort en 62 est bien relatée dans la mesure où elle a créé un scandale dans la communauté juive de Jérusalem qui a pu conduire à des révoltes. Les Jacobites ont quitté Jérusalem avant la destruction du temple en 70, mais y sont revenus immédiatement après. Après sa mort, certains disciple ont rejoint le gnosticisme et d’autres le messianisme, quelques-uns d’entre eux plaçaient Jacques au-dessus de Jésus. Les écrits attribués à Jacques sont probablement issus de ces hérésies. On a retrouvé à Nag Hammadi en Egypte beaucoup de documents gnostiques attribués faussement à Jacques (une épitre apocryphe et deux apocalypses). Ces documents sont en coptes, probablement traduit du Grec. Jacques aurait du utiliser l’araméen.

Tertio : Pour la Mecque, vos affirmations ne démontrent rien. De toutes façon que la Mecque ait existé ou pas, cela ne change pas grand chose, absolument tout le Coran pointe vers la Syrie. Il est dommage que les syrien ait créé le lac artificiel de Ḥomṣ, car on trouverait sans doute le lieu de campement des Qorechites. Le mont des figuiers de (s 95, 1) y est devenu une île !

« Allons donc, ce ne sont pas des caravaniers qui ont pu écrire le Coran mais des moines instruits, oui » Là, je suis d’accord avec vous, mais ce n’est pas ce que pensent les Musulmans. Un tiers environ du Coran semble avoir été traduit de l’Araméen et devait correspondre à du catéchisme Judéonazaréen.
« Qu’en est-il pour les textes des évangiles ? » Bon là-dessus tout le monde s’est cassé les dents. On dispose de textes du premiers siècles et le fait qu’ils aient été écrits selon des traditions différentes en des lieux différents et qu’ils ne divergent pas sur l’essentiel montre qu’ils sont probablement authentiques. De toutes façon, au-dela tu texte, si vous les lisiez avec votre cœur, vous pourriez obtenir, comme Saint Paul, des signes visibles de la part du Christ qui confirmeraient vote lecture. Le Christianisme est la religion du Christ et non une religion du livre.

Il n’y a pas de différences entre les feuillets soit disant découverts du Coran et les feuillets de la Bibliothèque Nationales. On est encore très loin d’avoir une preuve irréfutable avec ces feuillets. Cela ressemble plus à un contre feu de Musulmans complaisamment relayé par la BBC qu’à une découverte. Il faudra d’autres analyses et ne soyons pas naïf en attendant.

Les Esséniens sont des messianistes attendant le retour du « Maître de justice ». On ne voit pas trop le rapport avec le Christianisme. Comme je l’ai déjà écrit, le Christianisme n’est pas un messianisme.

Je ne vois pas trop Jean-Baptiste reconnaître dans le Christ le retour du « maître de justice » dont on devait encore avoir une description précise à cette époque. La mort de Jean-Baptiste est tout de même bien décrite dans trois évangiles qui parlent en plus des deux Jeans en des termes différents. Il y a un problème de dates avec votre théorie qui me parait une pure spéculation, car il n’existe rien de tel dans les livres de l’époque. L’évangile de Jean n’est pas le premier, mais probablement le dernier. Le fait qu’il y a eu deux Jean n’en fait pas une identité, il y a bien eu aussi deux Jacques.

« Il ne s’agit pas d’arrêter la réflexion et la recherche mais de se méfier de ses « certitudes » » Le doute va avec la science, je suis bien d’accord avec cette affirmation mais s’il existe un doute on doit prendre entre deux théories celle qui semble la mieux fondée. Pour modifier une théorie, il vaut mieux avoir des sources plus fiables que celles de la théorie que l’on veut invalider.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe