Philippe VERGNES 1er août 2016 14:22

@ JC_Lavau,


J’en suis désolé, mais je ne suis nullement responsable des défauts d’interprétations que le lecteur peut commettre en lisant les articles proposés à la publication. J’essaie d’abord de ne pas faire ce genre d’erreur moi-même et c’est déjà bien assez de boulot comme ça. Si en plus il fallait que je m’inquiète de ménager la susceptibilité de tous les lecteurs, ce serait purement et proprement impossible tant les sensibilités de chacun sont différentes.

Au lieu de monter sur vos grands chevaux sans autre forme de procès, il vous appartient, avant toute critique, de vous enquérir auprès de l’auteur d’un article de ses intentions, si tant est qu’elles n’aient pas été suffisamment claires pour vous, et non pas de partir sur un délire climatosceptique entraînant avec vous des comparses qui n’ont pas plus que vous compris le fond de cet article.

Si vous aviez correctement lu et compris cet article, vous auriez relevé le fait que ce n’est pas moi qui lie le réchauffement climatique, la pollution et la surpêche comme causes explicatives de la disparition des ressources méditerranéennes, mais bien le discours officiel propagandiste qui de surcroît, incrimine plus particulièrement la surpêche, et donc à travers elle toute une filière, en prenant bien soin d’épargner les principaux protagonistes de cette perte de biodiversité qui ne sont rien de moins que ceux-là même que vous combattez becs et ongles.

Autrement dit, en vous en prenant à moi et à cet article sans chercher à comprendre au delà de l’usage de mots ou d’expressions qui vous hérissent les poils, vous faites le jeu de ceux-là même que vous combattez par ailleurs. C’est vraiment l’histoire du serpent qui se mord la queue. Je ne connais guère d’attitude plus stupide que ça. A ce sujet, c’est malheureusement bien vous qui agissez à l’affect tout en ne manquant pas au passage de me le reprocher. Bel exemple d’inversion !

Aussi, le problème pour moi peut se résumer plus simplement, si j’arrive à prouver que la surpêche n’est qu’un facteur mineur dans la disparition des ressources méditerranéennes, et non pas un facteur majeur comme cela nous est rabâché par la presse aux ordres - ce que me permet de faire les quelques études que je présente dans mon ouvrage -, il ne restera plus qu’aux décideurs à se pencher plus attentivement sur les deux autres facteurs qu’ils incriminent, à savoir le réchauffement climatique et la pollution. Et si la même démarche peut-être faite au sujet du réchauffement climatique (quoi qu’avec certaines nuances puisque cet argument, compte tenu des changements climatiques indéniables que nous observons depuis peu sur les côtes méditerranéennes, est assez puissant), alors l’attention sera enfin portée sur ce sur quoi je souhaite qu’elle soit portée depuis plus de vingt cinq ans, c’est-à-dire la pollution chimique, véritable cause, à mon sens et depuis longtemps, de la disparition de la biodiversité méditerranéenne.

Le chemin est très clair, la démarche beaucoup moins puisque non comptant de me heurter aux principaux faiseurs de pollutions chimiques, qui ne sont ni plus ni moins que ceux que vous désignez sous le terme de secte carbocentriste, je dois en plus me coltiner des types tels que vous qui n’ont aucune stratégie politique à proposer, mais qui savent hurler aux loup et sont programmés comme des ressorts dès qu’ils entendent des termes tels que « réchauffement climatique » ou bien « CO2 ».

La division est le but de la secte paranoïaque que vous dénoncez, à juste titre je dois dire. Cependant, en vous comportant comme « ils » souhaitent que vous vous comportiez, vous faites leur jeu et réalisez leurs désirs les plus intimes tout en prétendant vous y opposer. Si vous n’êtes pas en mesure de comprendre cela, il vaudrait mieux que vous n’interveniez pas dans les discussions, cela qui vous éviterez d’être complice d’un système que vous haïssez tant.

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