Alren Alren 31 juillet 2016 19:02

@CN46400

Après la guerre, le fonds national de solidarité a servi des retraites à des agriculteurs, des commerçants, des prêtres qui n’avaient jamais cotisé.

Mais pas à des salariés. En particulier des ouvriers agricoles plutôt illettrés et sans défenseur qui connurent une vieillesse de misère noire, couchant « par charité » dans des granges et vivant d’une soupe donnée parfois par un ancien employeur, vieillesse souvent abrégée par un suicide par pendaison.
Seuls les salariés cotisants touchèrent quelque chose et à condition d’accomplir des démarches administratives compliquées. (Certains eurent recours à l’aide de l’instituteur du village).


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