@CN46400
Après la guerre, le fonds national de solidarité a servi des retraites à des agriculteurs, des commerçants, des prêtres qui n’avaient jamais cotisé.
Mais pas à des salariés. En particulier des ouvriers agricoles plutôt illettrés et sans défenseur qui connurent une vieillesse de misère noire, couchant « par charité » dans des granges et vivant d’une soupe donnée parfois par un ancien employeur, vieillesse souvent abrégée par un suicide par pendaison.
Seuls les salariés cotisants touchèrent quelque chose et à condition d’accomplir des démarches administratives compliquées. (Certains eurent recours à l’aide de l’instituteur du village).