eugene eugene 1er août 2016 21:57

@tashrin
Je vous rejoint. Je précise que je suis ancien fonctionnaire moi-même, donc que mes propos ne sont pas inscrits dans un registre de « jalousie », ou de « mesquinerie », dont l’auteur a tort de se référer, pour contrer toute contradiction. On n’a pas l’obligation toute sa vie de se sentir lié à un esprit de corps, et de nier toute problématique, sinon au risque de renforcer le problème en le niant. D’emblée, « fonctionnaire », ne veut rien dire, si ce n’est qu’être agent de l’état ou des collectivités locales. Mais quid d’être dans la haute administration, ou femme de service dans une cantine ?....On sent que certains tentent de se cacher derrière les autres, comme les producteurs céréaliers tentent de faire dans les manifs, en mettant devant les ramasseurs de châtaignes...

.Il y a bien des différences de traitement entre privé, et public, non justifiés, d’une façon éclatante chez certains corps de fonctionnaires, beaucoup moins dans d’autres ( infirmier à l’hôpital public n’est pas une planque et ne fait pas beaucoup d’envieux, juste des admirateurs....) 
Ce ne sont ni l’amertume ni l’envie qui font s’attaquer certains aux privilèges des autres, mais le sens de la justice, et le souci de l’égalité....Certains nobles en 91 votèrent contre les intérêts de leur classe, et en sortirent grandis. 
Vouloir garder des privilèges en se donnant une posture morale est au bas mot une hypocrisie, au pire une forfaiture. 
Ceci dit, il faut à tout prix défendre le secteur public. Mais ce n’est pas craché dessus que de dire qu’il faut l’améliorer. En disant cela je déplore la logique actuelle, qui privilégie les administratifs aux gens qui sont sur le terrain. Ceci étant vrai pour la plupart des secteurs, de l’hospitalier, de la sécurité et de la justice. Un mieux disant démagogique qui s’accompagne de nominations n’ayant qu’un plan : Faire des économies sur l’intérêt commun, mais surtout pas sur la fonction administrative qui se justifie dans ce travail de sape à la soviétique et son politbureau autistique. 
Ne parlons pas des nominations étonnantes, qui vont provoquer par retour de balancier la suppression de postes sur le terrain : Je parle par exemple de celle de Didier Lepaon, nommé ambassadeur des pôles....Ah non, à la tête d’une commission luttant contre illettrisme. Voilà qui va conforter un peu plus le malaise, après ce coiffeur décoiffant à 10 000 euros. Pour Lepaon, on ne sait pas le prix de plumage de ce bel oiseau, qui a souffert lui même du problème, et écrit toujours en faisant des bâtons. Espérons qu’il a d’autres mérites !

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