Nicole Cheverney Nicole Cheverney 3 août 2016 11:22

Les sondages, qu’ils soient d’un côté ou de l’autre de l’Atlantique sont pour les médias une sorte de jeu pour les parieurs. Un peu comme les matches de football, c’est la raison pour laquelle il ne faut leur accorder qu’une importance toute relative.

Les médias ignorent totalement le reste de la population américaine, issue de l’Amérique profonde, essentiellement auto- centrés sur les milieux de l’hyper-bourgeoisie américaine qui se positionne outrancièrement pour Clinton. Et si Warren Buffet, le guerrier en chef de la classe dominante, vient ramener sa fraise pour appuyer de tous ses dollars, Clinton c’est que justement la victoire de la dame n’est pas du tout assurée.

Clinton c’est l’outrance que cache le « vernis démocratique » qui s’écaille dès qu’elle l’ouvre pour montrer son dentier, à faire peur, même aux assiettes !
Trump c’est aussi l’outrance, parce que les States sont un pays outrancier, mais sans le risque à terme d’une attaque contre l’Iran, la Russie, la Chine, etc... s’il était élu.
Madame Clinton se prenant peut-être pour un nouveau Napoléon en jupe, se figurant qu’on peut, comme cela d’un claquement de doigts, déclencher un conflit mondial d’une particulière dangerosité, serait bien capable de mener les States et le monde à leur perte, si elle était élue. Car la névrose obsessionnelle des néo-conservateurs américains dont elle devient un symbole de plus en plus voyant, bruyant, agité, gesticulatoire est et reste : la reconquista économique en cas de perte de leadership, ce qui est entrain de se produire avec l’émergence de la Russie et de la Chine. Et ça, les néos-cons n’en supportent même pas l’ombre d’une idée. 


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