Steini 27 août 2016 14:04

on attend toujours encore une réaction de Mme Bollmann contre les Volksgruppen francophones à l’étranger (dialectophones Québécois, patoisants Acadiens, Wallons, Romands, Valdotains) qui s’imaginent qu’ils doivent bénéficier de droits linguistiques, culturels et politiques spécifiques et collectifs, au nom du « droit inaliénable » des minorités régionales francophones à l’étranger à, je cite « une société distincte » du reste de leurs pays respectifs (Canada, Belgique, Suisse, Italie) fondée sur le particularisme régional de « l’exception culturelle francophone ».

Quelle détestable démonstration de « communautarisme ethno-linguistique » et de « repli identitaire passéiste », selon les critères jacobins de Mme Bollmann !!!

On pardonnera à Mme Bollmann de ne pas être de l’avis des défenseurs des Droits de l’Homme les plus primordiaux des minorités linguistiques régionales opprimées de France, dont elle nie hypocritement jusqu’à l’existence, mais on ne pardonnera pas à Mme Bollmann de ne pas être de son propre avis lorsqu’il s’agit des minorités régionales francophones à l’étranger !

Si Mme Bollmann condamne la reconnaissance publique et la coofficialisation des langues régionales en Bretagne, en Corse, au Pays Basque, en Catalogne du Nord, en Occitanie, en Flandre et en Alsace-Moselle, pour être crédible Mme Bollmann doit condamner dans la même phrase la reconnaissance publique et la coofficialisation des langues régionales dans les provinces du Québec, ’d’Acadie’, de Wallonie, de Romandie et du val d’Aoste.

Tout le reste n’est qu’imposture et double-standard !


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