Emile Mourey Emile Mourey 23 août 2016 15:52

@Abaoji


Question « erreurs », la première chose à faire est de reconnaître les erreurs que nous avons faites en traduisant le texte de Platon et de retrouver dans la réalité géographique réelle et supposée de l’époque la description que Platon a faite des côtes de son Atlantide. C’est ce que j’ai fait.

 Avant de franchir le détroit, le port au goulet resserré - bonne traduction de Luc Brisson - caractéristique bien connue de la Massilia antique, c’est la côte méditerranéenne. Après le franchissement du détroit, les nombreuses îles qui permettent par cabotage de remonter vers le grand continent nordique des Anciens, ce sont les nombreuses îles de la côte atlantique. La source froide de l’Atlantide, c’est la source du Crest, actuellement captée, mais que Sidoïne Apollinaire disait abondante. La source chaude, c’est celle qui sortait des fours placés sur le flanc de la falaise et dont Sidoïne dit qu’on les alimentait en jetant le bois du haut de la falaise. Les bains chauds et froids très exagérés de Platon sont les bains chauds et froids dont parle Sidoïne et dont on retrouve les emplacements au Crest. Ceux pour les chevaux sont des fontaines dont une existe toujours, évidemment non pas pour les baigner mais pour les abreuver. Le bois de Poséidon où l’eau se déverse, c’est le bois de Mercoeur (Mercure) de Sidoïne, tel qu’on le retrouve au Crest. La montagne de faible hauteur, la plaine fertile cadastrée à 7km 5, les trois enceintes concentriques, c’est au Crest. L’importance « capitale » de la cité qu’Antenor a mise en évidence, c’est au Crest. La description que César a faite de la capitale de Gergovie qu’il a assiégée et que je n’ai pas évoquée dans cet article, c’est Le Crest. L’ancien chapiteau de Moizac, les poteries qui évoquent la lutte d’Athènes contre Méduse ou la Gorgone, c’est la représentation symbolique du Crest.Tout cela se tient et forme un faisceau de preuves irréfutables et j’en passe.

Quant au reste, j’essaie de comprendre. La mer « encombrée par la boue »(traduction Luc Brisson), c’est une image qui correspond au marais poitevin, lequel était beaucoup plus important qu’aujourd’hui et empiétait, si l’on peut dire, sur l’océan. En s’accrochant et en suivant la côte par cabotage, les navigateurs grecs étaient forcés, soit de le traverser, soit de le contourner.

Cela peut surprendre que je fasse découvrir le pays arverne par la Loire et l’Allier, mais c’était alors la seule voie de pénétration possible en ces temps reculés, ainsi que la seule façon de s’y retrouver.

Je ne parle pas d’erreur platonicienne. je dis seulement que Platon est parti d’un support réel pour imaginer et proposer son modèle de cité idéale. Voyez mon commentaire fait à « Sourcesûre »
 

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