Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 21 août 2016 13:18

@Owen The Saints
« Par exemple une commune de pêcheurs qui vendent leurs poissons à des « colporteurs », (ou les « coyotes » dans votre article) qui vont les conditionner et les vendre à Nouméa ».
Je pense que les « colporteurs » ne conservent pas le produit très longtemps car ils doivent le revendre très vite aux commerçants et aux agro-industries détenant capital financier et stock frigorifiques. Me goure-je ?


« Les pécheurs font le boulot, les colporteurs ramassent les marges ».
Les marges ne sont-elles pas réalisées par les commerçants et aux agro-industries détenant capital financier et stock frigorifiques ?

« Plusieurs tentatives, financées, de monter un atelier de transformation appartenant aux pêcheurs pour conditionner les poissons en filets qui conviennent aux magasins, n’ont jamais abouties ».
Disposaient-elles d’une trésorerie suffisante pour payer (partiellement) le pêcheur à la livraison afin qu’il puisse attendre le résultat définitif des ventes et de percevoir un complément de prix ?

« La facilité aurait été qu’un « blanc » s’occupe de cet atelier, mais cela aurait, comme d’habitude, réparti l’activité et les plus-values entre les travailleurs et le gestionnaire sans se départir de ce bon vieux schéma colon/indigènes. »
Il vaudrait mieux que ces pêcheurs soient organisés en coopératives et emploient un spécialiste (blanc ou pas) de la pêche, de sa transformation, conservation et commercialisation.

N.B. :
La pêche ne constitue pas mon domaine de compétence...


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