Nicole Cheverney Nicole Cheverney 30 août 2016 21:42

@njama

Merci de ce témoignage. Mais voilà ce que je pense.

Premier cas de figure.

C’est que tous ceux qui prétendraient ne porter aucune attention au burkini, en fait, ne verraient que lui, mais comme ils sont « enfermés » dans une logique de « tolérance » de l’« intolérable », par réflexe idéologique au nom d’une soit-disant liberté, ne savent plus très bien quelle contradiction invoquer pour se débarrasser de leurs doutes personnels et profonds, sans perdre la face. Ne vaudrait-il pas mieux parfois, abandonner un peu de ses « préceptes », lorsque la cause en vaut la peine ?

Deuxième cas de figure.

Nous avons affaire à des théoriciens de l’ultra-libéralisme, considérant la femme musulmane ou autre comme une marchandise à valeur ajoutée. C’est ce qui se passe avec le lancement du burkini où les marchands misent sur le nombre. C’est ce qui se passe également avec les seins siliconés, la chirurgie esthétique à outrance dans le cadre des profiling de marketing.

Troisième cas de figure.

Ce sont des psychorigides considérant que la femme en général, elle « le vaut bien » et doit accepter n’importe quel avatar vestimentaire ou comportemental que les incessantes compromissions sociales ont réussi à lui imposer.

Quatrième cas de figure : politico-religieux, sans autre solution possible que de s’exécuter.


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