en realité, et avec un peu de bon sens, vous allez decouvrir si vous creusez un peu, que les poissons vivent, comme nous par ailleurs, dans une chaine ecologique et que toute perturbation de cette chaine entraine le déséquilibre et la disparition (ou l’adaptation ?) de la vie.

En mediterranée donc ou se trouve le defaut ?

Commençons par l’ideal :

l’ideal c’est une eau propre, avec du plancton, du soleil (UV), des algues, des poissons - et autres bestioles - qui vivent sur ou tres pres du fond, puis des poissons plus gros entre deux eaux etc... vous ecriviez « halieutique », mais les mots savants, vous savez, servent a cacher souvent incompetence et enfumage.

Alors allons y...chaque année des hordes de vacanciers déferlent au bord de mers et raclent tout ce qu’ils trouvent. le moindre bigorneau, la plus petite arapède, hop, devient le jouet d’un gamin a qui vous ne pouvez rien reprocher... sauf qu’en septembre il n’y a plus rien !

Mais ce n’est pas tout.... les litres de produits bronzants et surtout les protecteurs UV rincés par les vagues sur votre beau corps bronzé s’etendent a la surface de l’eau et font leur travail : bloquer les UV... justement cette lumiere dont on besoin le plancton, les algues et pas mal d’invertébrés.

Ce savant mélange entraine la disparition e toute la vie dans la proximité immédiate du rivage... dites moi, depuis quand n’avez vous plus vu un crabe en méditerranée ? ... vous savez, ces petits crabes certains lisses, d’autres plus poilus qui se nourissent d’animaux morts, comme les crevettes d’ailleurs....

En l’absence de la vie du rivage, les petits poissons disparaissent, ils ne trouvent ni vegetaux, ni animaux a bouffer. et de fil en aiguille, que ce passe-il ? les gros, ceux qui viennent roder la nuit pres du bord, les « dentés » (daurades, sars. pageots) disparaissent au point que le seul endroit où l’on peut en trouver c’est dans les filets des fermes aquacoles !

Et je ne vous parle pas des plus gros encore qui n’ont rien non plus... pas plus que les bans de sardines et d’anchois qui s’évanouissent au lieu de prosperer.

Enfin, n’oublions pas les pécheurs... ceux qui laissent trainer les « chaluts » au fond de la mer pour ramener justement cette charmante soupe de poissons de roches. Ils scient la branche, ces pécheurs car en détruisant les nids des poissons qui sont au fond, outre ces poissons là, ils éliminent ceux qui se nourrissent d’eux, bien évidement.

C’est pour cela qu’on a tenté d’immerger des blocs de beton avec des poutrelles d’acier pour déchirer les chaluts... et voyez vous, cela marche et bien... la vie revient là ou ni pécheurs, ni parisiens ne vient perturber l’environnement.

Au fait savez vous que les mollusques, oursins et autres moules se reproduisent l’été et que c’est justement a ce moment là qu’il y a la plus grande prédation... pensez donc qui a envie de gâcher la semaine de mer d’un banlieusard ?

Alors, je rembale mon bon sens , et je vous approuve... si les poissons meurent et disparaissent, ma fois, cela a surement a voir avec les industries chimiques, n’est-ce pas.... pas du tout avec les abus et la pèche anarchique que tout le monde pratique au point que, les grands bancs de poissons des courants marins le long des cotes de Madagascar et de l’Afrique ont disparus laissant affamés (eh, oui, ils se nourrissaient aussi de ça) les requins qui se rapprochent donc des cotes, a la Réunion aussi, venant croquer quelques véliplanchistes qu’ils confondent avec les otaries du coins !

Allons, allons, les pécheurs sont innocents, comme les vacanciers.... qui rentreront chez eux bien a l’abris derriere leurs baies en aluminium dont le metal est a l’origine des boues rouges !!!

Bonne soirée à tous, et ne vous sentez pas coupable, noonnn, surtout la prochaine fois que, sur les rocher du bord de mer, vous récupérerez un jolie coquillage à lune.....