capobianco 11 septembre 2016 12:26

@Armelle
Je découvre vos commentaires du 5 09. Je suis plutôt de votre avis concernant l’upr, leur leçon répétitive est plus que lassante.

Cependant je désapprouve votre propos concernant « ma » génération : « Y en a ras le bol de cette génération donneuse de leçon. LA VÔTRE. Cette génération d’après guerre qui se veux martyre alors qu’elle n’a rien subit de la guerre, qui a profité tte la vie du plein emploi sans jamais connaître la crise et qui nous a laissé une véritable poubelle en consommant à tout va n’importe quoi, n’importe comment sans se soucier de ceux qui arrivent dérrière !!! Et vous voulez donner des leçons aux autres ? »

Cette généralisation est particulièrement injuste et fausse. Je ne vois pas de « martyres », sommes nous les seuls à n’avoir connu de guerre, où avons nous consommé « à tout va » au point de vous laisser une poubelle ? Je ne sais pas votre âge ni votre milieu social mais je peux vous dire que vous faites des généralités qui ne concernent que les nantis. Ne nous reprochez pas notre « consommation  » , c’est comme si je reprochais à votre génération (toute) celle complètement délirante de nos jours avec cette politique de l’offre qui marche si bien avec les classes moyennes et les privilégiés.

S’il est vrais que nous avons vécu une période pas ordinaire et même peut-être extraordinaire, il faut aussi dire que cela ne s’est pas fait sans un engagement important probablement du à la guerre et surtout à nos parents qui ne voulaient plus de malheur. Les luttes sociales, nombre avancées sociétales et cette soif de liberté, le combat contre la guerre d’Algérie sont autant de luttes menées alors. L’engagement syndical et politique de l’époque ne permettaient pas à nos exploiteurs de faire, comme aujourd’hui, ce qu’ils voulaient en terme d’emplois et de salaires.

Les résultats sont autre chose que la « poubelle » (dont nous ne sommes sûrement pas les principaux responsables), mais de vrais progrès dû aux actions menées par le peuple durant toute cette période.

Aujourd’hui nos gouvernants reprennent tous les acquis obtenus par nos parents et par nous, je me désole de voir que la contestation n’est pas au niveau du danger. Non, nous ne sommes pas tous des doctorix ou fifi.

Je n’accepte plus la caricature de ces grandes années.


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