philouie 18 septembre 2016 18:32

@Aristide
Et bien parlons de Jaures, puisque nous sommes chez Alinéa. paix et salut.
Jaures était ..un républicain convaincu, engagé dans son temps.
On ne pas lui reprocher la moindre faiblesse. Mais il n’était pas dupe des traîtres de son temps.

Dans les années 1890, nous sommes dans une période de lutte ouvrière. Il y a des grèves, parfois dures, qui opposent ouvriers et patronat. La france est traversée par une vague d’attentat et Jaures est mis en rogne parce que les gendarmes ont chopé un agitateur, à Carmaux, un certain Tournadre. actif lors des grèves de 1892, qui avait proposé aux ouvriers de Carmaux des fonds pour acheter de la dynamite et éventuellement de s’enfuir ensuite en Angleterre : or, selon Jaurès, alors que Tournadre avait répondu aux ouvriers qu’il avait des « amis capitalistes à Paris », les perquisitions menés chez Tournadre à Carmaux avaient mené à la découverte de deux lettres, l’une du baron Edmond de Rothschild, l’autre de la duchesse d’Uzès.

Vous voyez mon étonnement de trouver là, déjà, un des principaux « bienfaiteurs » d’Israel.
La deuxième chose qu’il faut savoir ; c’est que cette série d’attentats permit au gouvernement de l’époque de voter des lois qui servir davantage à contrôler les syndicats et à museler la presse.
Ces lois prirent dans l’histoire le nom de « loi scélérate »
 
discours de Jaures à l’assemblée :

« C’est ainsi que vous êtes obligés de recruter dans le crime de quoi surveiller le crime, dans la misère de quoi surveiller la misère et dans l’anarchie de quoi surveiller l’anarchie. Et il arrive inévitablement que ces anarchistes de police, subventionnés par vos fonds, se transforment parfois — comme il s’en est produit de douloureux exemples que la Chambre n’a pas pu oublier — en agents provocateurs. »

 

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