foufouille foufouille 21 septembre 2016 12:28

@Spartacus
Le démantèlement des éléments historiques constitutifs du logement social allemand est donc à l’œuvre. Après le statut d’utilité publique, la privatisation du logement social communal, c’est au tour du logement privé à utilisation sociale temporaire de se voir remis en cause. Alors qu’il fournit au logement social allemand l’une de ses caractéristiques et originalités, en ce qu’il est majoritairement neuf.
Depuis 2001, et l’entrée en vigueur d’une nouvelle loi sur la construction de logements neufs, les conditions pour obtenir le soutient de l’Etat sont beaucoup moins contraignantes. De plus, ce système incite les constructeurs à augmenter les prix de l’immobilier, les pouvoirs publics prenant les coûts à leur charge. Depuis 2003 et au-delà de 15 ans de contrat, l’Etat se désengage totalement du financement de ces logements sociaux. Les loyers auraient dû exploser afin que les propriétaires bénéficient d’un retour sur investissement mais le marché locatif allemand étant moins tendu qu’ailleurs, les prix n’ont subi aucune inflation.
Par ailleurs, l’obligation de louer les logements construits à des revenus faibles n’a plus cour. « Cette nouvelle logique contractuelle risque de limiter très largement le renouvellement de l’offre de logements sociaux en utilisation temporaire. » Les logements encore sous le coup de ce système vont intégrer le marché privé sous peu. On peut donc craindre que ces logements, passés aux locatifs privés, ne seront pas remplacés par des logements neufs d’ « utilité sociale temporaire ».
toujours aussi nul crassus.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe