Alren Alren 29 septembre 2016 17:52

@CN46400

Comme Mélenchon, vous considérez que tout socialiste, élu surtout, est un « salaud de traître »

Jamais Mélenchon n’a dit que tout élu socialiste était un salaud de traître !!!

Où êtes-vous allé cherché ça ?

Ensuite vous avez l’air de penser que les électeurs ont besoin des consignes des élus pour décider de leur vote : ce n’est pas avoir une haute idée de l’intelligence de ces personnes !!!

Ils n’ont pas besoin d’une entente entre les frondeurs du PS qui se sont écrasés lors des 46-3 pour décider du meilleur vote pour l’abrogation de la loi El Khomri, la remise en cause radicale de l’UE, le refus définitif du TAFTA et du CETA et la fin d’un libre-échange à sens unique dont nous faisons, nous Européens, Français, chaque jour les frais, pour les mesures sociales et économiques que même les économistes de droite reconnaissent comme nécessaires et urgentes, bref pour une politique enfin en leur faveur.

Mélenchon n’est pas Montebourg qui décide tout seul dans son coin ce qui sera bon pour les Français : le programme de « l’humain d’abord » est le fait d’une réflexion collective et démocratique sans précédent.

Mélenchon, en refusant obstinément cette stratégie, facilite, sans contestation possible, le maintien de ces prolos dans l’orbite de Hollande.

Vous me permettrez néanmoins, démocratiquement de contester cette absurdité ! Les « prolos » sont assez grands pour comprendre que Hollande est leur ennemi et qu’il faudrait être vraiment idiot de voter pour lui.

La phrase de Marx encourageait l’union des prolétaires du XIXe siècle par delà les frontières parce qu’ils constituaient une classe sociale visible (« les salauds à casquette » disaient les réacs de tout poil). Elle est obsolète aujourd’hui.

Pour réaliser une révolution pacifique visant à donner plus de chances aux gens d’être heureux et essayer de donner un avenir à l’humanité par l’exemple français, il faut une union des 99% qui sont victimes des ultra-riches.

Il faut avec les salariés de toutes catégories, y compris les hauts cadres, les professions libérales, les petits commerçants, les chefs d’entreprises qui désespèrent de voir rempli le carnet de commandes. Il faut tous ceux qui vivent d’abord de leur travail et les pensionnés, invalides et retraités.


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