Legestr glaz Ar zen 28 septembre 2016 22:51

@wesson

La vision de Mélenchon de l’Union Européenne, extrait de son livre « qu’ils s’en aillent tous ». Comment analysez vous sa position wesson ? Combien de tubes de vaseline ? Une autre Europe est possible, c’est Mélenchon lui même qui le dit ! Alors votez pour lui, il va mettre au pas, et vite fait, les 26 autres chefs d’Etat et de gouvernement. Il y en a 26 qui font dans leur pantalon craignant l’arrivée au pouvoir en France de Mélenchon qui va transformer les traités et mettre la barre toute à gauche vers une « refondation démocratique de l’Europe ». L’unanimité il va l’obtenir et en moins de 6 mois en plus. Il faut y croire vraiment. Vous jouez à l’euro million wesson ? 

« [...] la monnaie commune n’est pas un système conçu pour le développement d’une intégration économique et politique entre les pays membres ; il s’agit d’un système conçu pour une coopération internationale visant à équilibrer et stabiliser les échanges entre des pays strictement indépendants qui ne cherchent pas à constituer un espace politique et économique intégré. [...] Si - comme je le pense avec la plupart des pro-Européens de gauche, qui mènent la bataille contre le traité constitutionnel européen et son clone de Lisbonne -, [...], on est fondés à attendre de l’Europe mieux qu’une simple coopération inter-États, fondés à soutenir un certain degré d’intégration politique. Un grand marché intégré avec des politiques communes peut évidemment constituer un atout considérable pour mener des politiques écologiques efficaces, pour nous protéger contre les politiques commerciales agressives d’autres puissances, pour développer l’activité et l’emploi, entreprendre des grands travaux et des programmes de recherche ambitieux, etc [...]. Si tel est le projet européen, alors une monnaie unique est un pas supplémentaire vers l’intégration souhaitée, d’autant qu’elle rapproche symboliquement les peuples. [...] Il faut donc assurément se battre pour une refondation démocratique de ces institutions [de l’UE]. Mais, en attendant le succès de ce combat, c’est seulement au niveau national qu les électeurs peuvent encore peser sur les choix politiques, et c’est la confrontation des gouvernements nationaux qui détermine le rapport de force politique au niveau de l’UE.  » (p 133-135)

Bref : votez pour nous, on va changer l’Europe...


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