Raoul-Henri Raoul-Henri 14 octobre 2016 22:05

"Pour les économistes, le capital financier est donc la somme du capital réel productif et du soi-disant capital irréel-non productif. Trouvez l’erreur ?«  

Facile ; quelqu’un additionne les tomates et les boulons dans cet exposé. Sauf celui en propre qui est minuscule face aux sommes utilisées par l’humanité, la banque n’a pas de capital ; soit elle est l’endroit du dépôt des images des humains, vulgairement nommé »argent«  ; soit elle écrit un passif, négatif donc, en regard de la monnaie qu’elle a sortie du chapeau magique pour la vendre aux indigents, aux entre-prises et aux ’états’. Les intérêts qui, eux, ne sont pas détruits en regard du capital emprunté au moment du remboursement sortent de la banque en dividendes. De plus la distinction entre capital de consommation (correspondant à la production passée) et capital de réinvestissement (correspondant à la production future) n’apparaît pas dans ce faux-problème. Quant au capital des entre-prises, cela ne va souvent pas plus loin que les murs et les machines détenues par un particulier possédant ; ce qui, là aussi, nous amène au fait que l’entre-prise ne possède aucun capital liquide autre qu’un fond de roulement qui lui permet de se substituer à la banque et du stock qui vient d’être produit. Peenuts.

Dans votre exposé il me semble bien que vous vous interrogez sur le fait que »les économistes« additionnent des chiffres positifs et des chiffres négatifs en prenant le négatif pour du positif ( »le capital de la dette"), non ?


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