velosolex velosolex 15 octobre 2016 22:23

@Benoit82
Il est vrai que l’album Desire avec des morceaux tels « sarah », « oh sister », est un de ceux qui m’accompagna en 76 ; on sent un Dylan amoureux, retrouvant la fougue de sa jeunesse alors pas si loin lointaine, le tout sur des mélodies superbes, un violon bluesy.... Mais pour le reste, je n’ai jamais retrouvé personnellement l’unité qu’il eut durant les premières années, et qui perdura jusqu’à l’album ’blonde on blonde« , déjà rock and roll..

Un constat que je fais pour Dylan, mais aussi pour Leonard Cohen. Et »Suzanne« continue à raisonner de la même façon que »mister tambourine man« . Je la vois toujours assise près de la rivière, alors que les bateaux passent au large, dans une autre dimension, celle de l’éternité. Quelque chose qui tient bien sûr aussi à mes propres souvenirs, à une époque de ma vie. Aussi je pense que certains, peut être est ce votre cas, plus jeunes, qui ne sont pas pris dans ces projections, ont une vision plus objective du personnage. 
C’était une époque très riche sur le plan musical, même si nos 33 tours, chers alors, ne suivaient pas la production. Les cassette audio apportèrent les premiers échanges....Mais il y eut cette rencontre et cette émulation entre rock anglais et américain qui produisit des merveilles. Pas seulement au niveau musical, mais en tant que symboles d’une génération qui voulait changer les choses, et à qui le rock, le folk et rythm and blues étaient des propositions d’ailleurs et d’autrement. Personnellement un artiste continue à me procurer le frisson authenticité, c’est Neil Young, toujours le même depuis cette splendeur dorée que fut »harvest« 
, »Hey hey, my mind..... Rock and roll is never died....

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