@doctorix
Quand je disais que l’élection de Trump venait de tordre le cou définitivement au politiquement correct, ça signifiait très exactement que le narratif palestinien, que vous reproduisez ici servilement, ne sera bientôt plus possible. Dans le plan en 16 point rédigé par les conseillers de Trump et que je signalais plus bas, le premier principe est qu’aucun processus de pacification ne sera possible entre Israël et les Arabes de la région (« Palestiniens » ou députés arabes de l’intérieur) tant qu’on massacrera des citoyens Israéliens à Jérusalem, en Judée-Samarie ou même à Tel-Aviv.
Quand vous écrivez qu’en Israël « les enfants [sont] endoctrinés dès le départ dans la haine de tout ce qui n’est pas israélien », on peut à bon droit se demander si vous n’êtes pas en train de vous chatouiller pour vous faire rire : c’est l’idéologie de la télévision et des écoles contrôlées par l’Autorité palestiniennes que vous décrivez. Allez donc voir ce que sont les cartes de géographie dans les livre scolaires palestiniens : l’état juif n’y est pas figuré. Il n’existe pas. Le Mont du Temple est arabe de toute éternité, même si les Arabe ne sont arrivés dans la région, avec Omar, qu’à la fin du VIe siècle. Ils veulent que l’Angleterre revienne sur la déclaration Balfour qui légitimait la présence des Juifs dans une région qu’ils auront constamment habitée depuis 3500 ans et qui est le berceau de leur culture. Ces derniers jours, ils réclamaient la propriété des manuscrits de Qumran, et probablement pour les détruire et achever le processus négationniste engagé : la langue de ces manuscrits, c’est l’hébreu ou l’araméen. Tout ce que vient de faire l’Autorité palestinienne, illustre un rapprochement qui jusque là restait implicite (la charte de l’OLP, jamais amendée, est assez confuse) avec l’objectif déclaré du Hamas (7e article de sa charte) de massacrer les Juifs pour construire, conformément au vieux rêve de Mohammed Amin al-Husseini, copain de l’organisateur de la solution finale, une Palestine enfin « judenrein ».
Israël, état juif, n’a jamais prétendu exclure les minorités. Les « Palestiniens » qui sont partis en 48 (nakba) pensaient revenir quelques semaines plus tard, quand les armées arabes auraient enfin achevé ce qu’on appellerait aujourd’hui un « nettoyage ethnique ». Mal leur en a pris.
Il y a des chrétiens en Israël. Il n’y en a presque plus à Gaza, et plus beaucoup à Nazareth ! Demandez-vous pourquoi ! Les chrétiens d’Israël ne sont pas soumis à un impôt particulier, leur statut ne ressemble pas à celui que l’Empire ottoman imposait aux dhimmis. Leur impose-t-on de se convertir au judaïsme ? Aucune religion n’est plus hostile à ces sortes de conversions, et depuis des siècles, que le judaïsme. Les Druzes continuent à pratiquer très librement leur religion syncrétique. Plus intelligents que les Palestiniens, ceux-ci sont parfaitement intégrés, en particulier dans Tsahal. Un ancien président d’Israël aura été condamné à quelques années de cabane, il n’y a pas si longtemps, par un tribunal présidé par un magistrat arabe israélien. Un commissaire divisionnaire d’origine arabe, et musulman, vient d’être récemment nommé pour lutter contre le trafic des armes qui est à l’origine de plusieurs centaines de morts dans la communauté arabe d’Israël. On peut opposer à cela les exigences des Palestiniens dans toutes les tractations qui ont déjà eu lieu sur l’hypothèse d’une solution à deux états : dans le nouvel état qui serait créé, il serait hors de question qu’il restât un seul Juif. Et de fait, quand Sharon a cédé Gaza, d’une manière tout à fait unilatérale (on voit bien aujourd’hui que c’était une grosse erreur) quelques milliers de Juifs auront dû faire leurs valises en toute hâte.
Quel état admet des minorités en son sein et les traite équitablement ? Quel autre les persécute ? La réponse est assez facile.
La vérité sur Israël, c’est ça, et c’est ce que Trump fera prévaloir. Votre discours, qui reproduit la propagande palestinienne inversant systématiquement la réalité des choses, est déjà hors de saison. Trump est l’ennemi juré de votre idéologie, et vous ne vous en rendez même pas compte. C’est très drôle.

Je n’ai pas le temps de me relire. Je ne m’excuserai pas pour les frappe et on voudra bien me les pardonner.