Christian Labrune Christian Labrune 15 novembre 2016 18:24

J’aime beaucoup l’article a part sa conclusion de gauchiste dégénéré trés en vogue.

Phalanx
J’aurais préféré aussi qu’on en restât à une réflexion sur l’évolution du cours des monnaies romaines et le poids d’un certain déterminisme économique qui n’est jamais aussi rationnel que le prétend la « science » des spécialistes, mais qui permet d’avoir au moins l’impression qu’on peut comprendre certaines chose à la transformation des sociétés.
Passer de là à la psychologie des masse et à la « peur de l’autre », c’est tellement fantaisiste qu’à la première lecture je n’avais même pas remarqué cette conclusion très artificiellement plaquée sur tout le reste. Trump en empereur romain, c’est très drôle et je ris de bon coeur, mais ça n’est pas bien sérieux.
La civilisation actuelle, la même de San-Francisco à la baie de Tokyo en passant par l’Europe n’est pas soumise à la même menace que l’Empire romain finissant. Entre les Romains et les Vandales, il n’y avait pas autant de distance qu’entre la haute technologie des états développés et l’islam wahhabite qui nous pourrit actuellement l’existence. Les « barbares » entrant dans Rome ne détestaient pas Rome, il ne l’ont pas rasée comme l’Etat coranique a pu entreprendre de détruire Palmyre : ils étaient trop fascinés par son extraordinaire réussite. Leur impatience était de devenir eux-mêmes des Romains, et le christianisme montant, quelque néfaste qu’ait pu être son rôle dans l’effondrement des choses après Constantin et surtout Théodose, était loin d’être aussi obscurantiste qu’un islam actuel en bout de course. L’agonie de l’islam va encore se prolonger quelques années, avec bien des convulsions, mais au milieu du siècle, il sera mort et aussi bien enterré que les totalitarismes qui l’ont précédé. Ce n’est pas à une guerre des civilisations qu’on assiste actuellement, mais à une résurgence fantomatique et inconsistante du haut moyen-âge dans un monde qui a sur lui treize siècles d’avance.


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