alinea alinea 18 novembre 2016 13:19

Je me répète, je radote, et je n’aime pas ça, mais, ce qui nous met dans ce pétrin, c’est la philosophie consensuelle et unique du « je le vaux bien ».
En effet, autant dans l’attitude personnelle d’où toute humilité a disparu, que dans l’attitude sociale, le moindre péquin qui possède un petit quelque chose acquis à la sueur de son front, le vaut bien, aussi, se situe-t-il à la tête d’une hiérarchie où les moins bien lotis ne sont plus des faire-valoir mais des menaces car cette pyramide est un artifice qu’il construit pour se faire croire à sa réussite.
Les gus qui dirigent et décident et se trouvent là par quelques talents ambigus, sont exactement dans la même position ; ils font partie de ces gens qui ne se plaisent qu’à se comparer à plus petits qu’eux, dans leur système de valeurs, et leur grandeur ne tient que dans le mépris qu’ils leur réservent, et s’ils le peuvent, dans le pouvoir qu’ils leur font subir. Mais tout ce qu’il y a au dessus d’eux est respectable, enviable, respecté et envié, donc protégé. Même si eux en bavent, surtout s’ils en bavent car ce« courage » accroît la valeur qu’ils se donnent. Si l’autre ne réussit pas, c’est qu’il n’en bave pas ! Et cela est méprisable.
Toute l’UMP et les autres guignols du même acabit sont construits de cette façon. L’extrême droite y ajoute l’envie, la jalousie des nantis, ce qui la rend haineuse vers le haut, et vers le bas !
Je n’oublie pas toute cette part d’hypocrisie qui tend à culpabiliser celui qu’on spolie pour se façonner une belle image.
Le « si j’ai pu, vous pouvez » de Sarkozy, en est l’illustration parfaite. Reprise avec volupté d’être si bien compris, par tous les autres.


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