On peut se réjouir
de la volonté des peuples de sortir des ornières toutes tracées
par les médias aux ordres et de voir déjoués les pronostics est
toujours plaisant mais de là à se réjouir de l’élection d’un
Trump, milliardaire issu de ce même système et en faire le symbole
de la résistance, ça fait beaucoup.
Trump n’est en
fait que le dernier leurre inventé par le système pour répondre
aux états d’âme des citoyens désemparés ou en état de révolte.
En réalité, ni lui ni
Hillary Clinton ne représentaient un grand danger pour la marche des
affaires et l’accroissement des marges des insatiables
multinationales mais il fallait un exutoire à la colère :
mieux valait Trump que Sanders.
La ploutocratie peut
continuer de s’enrichir en dormant sur ses deux oreilles et les
laissés-pour-compte qui ont cru aux promesses de Trump devront s’en
remettre à un autre messie : ils continueront à végéter et à
ressasser leur déchéance.