Emile Mourey Emile Mourey 24 novembre 2016 22:13

@JCVD

En effet, mon titre ne concerne que les responsables de l’archéologie qui affirment que le mont Beuvray est Bibracte et en aucun cas l’ensemble de la profession. Cette certitude dont j’explique depuis de très nombreuses années que c’est une erreur très grave, constatant par ailleurs qu’on se refuse à étudier mes arguments alors que je les ai longuement développés sur l’internet en plus des ouvrages que j’ai publiés, sûr que je suis de mon argumentation, non contestée dans un débat démocratique qu’on me refuse, je suis bien obligé de me poser des questions. Ou bien, c’est de l’aveuglement, ou bien c’est une volonté délibérée d’imposer comme vérité une thèse erronée.

D’ailleurs, je rappelle qu’il avait été promis à la population de Bourgogne qu’elle serait informée dès que les découvertes qu’on prévoyait prometteuses seraient faites, découvertes et preuves qu’on attend toujours.

Bien évidemment, il faut comprendre que lorsque j’envisage la possibilité d’une dérive sectaire, je prends, à tout hasard, mes précautions en utilisant la préposition “ou” .

Vous ne mettez pas en cause ma lecture du texte de César. Mais alors, je ne vous comprends plus. Si dans le texte, tel que je l’interprète, César dit que Bibracte est à Mont-Saint-Vincent, Bibracte ne peut pas être au mont Beuvray.

Quel est ce “on” qui vous aurait dit que César ne serait pas un auteur crédible ? Je ne vois pas, Matthieu Poux peut-être. Les commentaires de César sur la guerre des Gaules ont été publiés à Rome de son vivant. Les seules critiques qui en ont été faites concernent leur partialité “à la gloire de l’auteur”, mais pour le reste, ce ne fut que louanges pour leur précision et leur clarté. 

Ce n’est pas la faute de César si la postérité a oublié l’emplacement de nos anciennes capitales gauloises. À l’époque de César, tous les hommes politiques de Rome connaissaient leur existence et probablement leur emplacement, au moins approximatif (par rapport aux fleuves et aux voies de circulation).

Concernant les Boïens, je pense que vous vous mélangez les pinceaux. Si les Boîens, installés au mont Beuvray comme je l’explique, ne sont pas en mesure de fournir la quantité de blé demandé, c’est justement parce que le dit mont Beuvray était trop pauvre en ressources.

Concernant les amphores, je ne vois pas que les Gaulois des autres capitales aient pavé leur chemin avec des débris d’amphores comme cela a été constaté au Beuvray.

Concernant les médailles, je connais un peu l’histoire de Chalon et de sa région, je ne vois pas qu’on y ait trouvé le flot de médailles que vous prétendez.

Au sujet des trois tours de Bourges, elles figurent dans une médaille des Bituriges sous forme de trois cercles, sous le cheval bondissant qui représente la cité. Concernant leur datation, passe encore que les archéologues se trompent entre période gauloise et romaine, mais jusqu’au Moyen âge, cela surprend.

Enfin, pour conclure, reconnaissez que la vie est plus douce à Mont-Saint-Vincent ; il est reconnu que la localité bénéficie d’un climat de type océanique avec une tendance semi-continentale très favorable.


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