gogoRat gogoRat 30 novembre 2016 15:36

 Ces angles de vues m’inspirent cette vision simple (simpliste ?) de la problématique géostratégique froide qui se pose à l’ensemble du monde actuel :

* le fond de l’affaire se traduit par cette formulation intéressante :

  • ’- les USA ont suffisamment à faire avec l’Amérique Centrale, avec l’Amérique du Sud et surtout avec la Chine qui s’impose comme la puissance dominante du Sud-est asiatique.

    Dans ce dernier affrontement économique et politique, Trump et les USA ont besoin d’une Russie forte, surtout en Sibérie : une alliance des 140 millions de russes avec les 500 millions d’européens, dans une Europasie intégrée, faciliterait le « confinement » de la Chine dans un espace raisonnable.’
 Reste à poursuivre le raisonnement en évitant de prendre les protagonistes pour des idiots, et en considérant que chacun est capable de se projeter en pensée à la place de chacun des autres !
 
 - La Chine redoutant la crainte des USA (perte d’hégémonie économique et culturelle ... ou pire) agit et s’arme en conséquence ...

 - La Russie, redoutant cette ’au minimum : réaction’ de son immense et de plus en plus puissant voisin la Chine, ... ne baisse pas la garde, et même bien plus ... 
 Par ailleurs, une diplomatie bien évidente la lie à son proche voisin, au moins avant tout éventuel bouleversement (séisme ?) des cartes mondiales 
 ... mais, comment ne pas envisager l’après sans avoir, au préalable, réussi à s’adosser à des alliés de poids ? D’où ce besoin, de gré ou de force (préférentiellement propagande) de rejoindre à sa façon ce volet de la stratégie citée plus haut :  une ’alliance’ des 140 millions de russes avec les 500 millions d’européens.

- l’Europe ? qu’est-ce que c’est ? Qui en décide ? ...
 ( restent deux pions majeurs à manipuler : l’Allemagne, la France ... )

- La France ?
 contrainte par L’Europe, et en situation économique faible face à l’Allemagne, peut-elle ignorer les intérêts stratégiques Russes à son égard.
 Diplomatiquement parlant, bien sûr, un rapprochement est de mise.
 Toutefois, lorsqu’on a du mal à tenir tête à une Allemagne de 80 millions de ressortissants, quel poids auront 66 millions de Français face à 140 millions de Russes , sans parler des rapports de forces économiques et militaires ?
 De Gaulle ne disait-il pas qu’un pays n’a pas d’amis ?

- d’autres protagonistes, sentant se profiler une redistribution fondamentale des cartes, tentent leur va-tout, en utilisant toutes les astuces à leur portée, pour essayer d’influer et tirer leur épingle du jeu, avant qu’il ne devienne trop tard pour eux durant ... des siècles.
 Que ça puisse brouiller les cartes d’un enfumage généralisé n’est pas de nature à les contrarier

 
 
 


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