genrehumain 3 décembre 2016 18:12



« Que votre vision embrasse le monde, plutôt que de la confiner à vous-mêmes  »
  (Baha’u’llah 1817-1892)

«  Nous sommes tous sur cette planète bleue et les diffèrences nationalistes n’ont plus de sens. Nous appartenons à la grande famille humaine. »

Le dalaÏ-lama, chef spirituel des bouddhistes tibétains, le 14 septembre 2016 à Paris

Le défi majeur de notre époque, c’est de passer d’un monde divisé en un monde uni.
  C’est un changement de Paragdime.

  »En effet combien sont en vérité pathétiques les efforts de ces dirigeants d’institutions humaines qui, avec la plus profonde méconnaissance de l’esprit de leur époque, s’efforcent d’adapter des méthodes nationale - appropriées au temps passé, lorsque la vie des nations était autonome , à un moment qui doit ou réaliser l’unité du monde , ou périr. »


Nous servirons en effet mieux notre pays si nous nous efforçons, en notre qualité de citoyen du monde, de favoriser l’application définitive du principe fédéraliste , aux relations existant à l’heure présente entre les peuples et nation du monde

 

 »

L’unification de l’humanité tout entière est le signe du stade qu’approche à présent la société humaine. L’unité de la famille, celle de la tribu, de la cité, de la nation ont été successivement tentées et pleinement établies.
 L’unité du monde est maintenant le but que s’efforce d’atteindre une humanité harassée. L’édification des nations a pris fin. L’anarchie inhérente à la souveraineté de l’Etat va vers son point culminant.
Un monde qui progresse vers sa maturité doit abandonner ce fétiche, il doit reconnaître l’unité et la totalité organique des relations humaines, et établir une fois pour toutes le mécanisme qui incarne le mieux ce principe fondamental de son existence.


 ( Appel aux Nations, Shoghi Effendi, 1936 )

«   Cette Unité est loin de viser à détruire les fondations existantes de la société, elle cherche à en élargir la base, à transformer ses institutions pour les rendre compatibles avec les besoins d’un monde en constante évolution.
 Elle ne peut entrer en conflit avec aucune allégeance légitime de même qu’elle ne peut ébranler les loyautés essentielles. 
Son objet n’est point d’étouffer dans le coeur humain l’ardeur d’un patriotisme sain et intelligent, ni d’abolir le régime de l’autonomie nationale, indispensable Si l’on veut éviter les maux d’une centralisation excessive.
 Elle n’ignore ni ne tente de supprimer la diversité d’origines ethniques, de climats, d’histoires, de langues et de traditions, de pensée et de coutumes qui distinguent les nations et les peuples du monde. 
Elle fait appel à une loyauté plus vaste et une aspiration plus élevée que celles qui aient jamais animé la race humaine. 
Elle insiste sur la nécessité de subordonner les impulsions et les intérêts nationaux aux besoins impérieux d’un monde unifié. 
Elle répudie toute centralisation excessive, d’une part, et repousse toute tentative d’uniformité, de l’autre. Son mot d’ordre est l’unité dans la diversité  ».

Shoghi Effendi (1897-1957 )

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