Emile Mourey Emile Mourey 22 décembre 2016 08:50

@Antenor


Il n’y a pas de traces écrites car on ne veut pas les voir. La grande différence entre le Christ de Gourdon et le Christ de Nazareth est que le premier n’est pas descendu, sauf dans les chapiteaux romans, alors que le second est descendu, reste à savoir comment et sous quelle forme. Partant de là, vous avez toutes les variantes qui ont occupé les débats des premiers siècles. Vous ne trouverez pas le terme d’esséniens car les esséniens ne s’appelaient pas ainsi dans les textes ; mais si Eusèbe s’est trouvé obligé d’écrire de nombreux textes pour convaincre de son interprétation des évangiles, c’est qu’elle n’allait pas de soi.

En fait, on pourrait tout aussi bien dire que ce sont les évangiles qui s’inscrivent dans une espérance messianique peinte dans les fresques de Gourdon.

Dans ce raisonnement, votre terme de Galiléens est impropre. Ces soi-disants esséniens se définissaient comme appartenant à une communauté : celle des saints de Dieu. C’est écrit dans la pierre de Sainte-Foy : « l’assemblée des Saints », qui n’est, ni plus, ni moins, que la grande assemblée de Dieu des textes de Qumrân. Ils ont eu leurs martyrs que l’Église a rajoutés à son calendrier. Ils leur ont élevé des églises pour honorer leur mémoire. Sainte-Foy témoigne, en revanche, en faveur d’un Seigneur, roi des Juifs, ce qui signifie qu’ils n’avaient pas renoncé à leur origine.

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