ddacoudre ddacoudre 18 décembre 2016 20:54

bonjour Guylain Cevrier

une bonne analyse a compléter par une touche d’anthropologie. tout d’abord il ne faut pas oublier le premier Parti ouvrier vers 1880. le parti r entré en désamour reste la marque de assujettissement de l’humain au dominant, même si aujourd’hui il est systémique.
la démocratie est un stade de l’homme adulte convié à donner son avis politique et être l’acteur de ceux-ci. ceci demande un effort. Or l’humain est paresseux et il est soumis à ses atavismes innés qui dans un monde sédentarisé doit composer et comprendre en permanence une organisation complexe et le monde qui en découle
Généralement c’est accéder par ce bais a l’humain civilisé, toujours marqué par ces atavismes, la compétition, la paresse,
la démocratie impose de par la loi du nombre de s’organiser pour regrouper par affinité les points de vue d’intérêts partagés suivant sa place dans la répartition des taches qui se sont mises en place dans notre lente sédentarisation. cela demande de l’énergie et de l’initiative ce que nous retrouvons dans les « dominants » qui du fait de la sédentarisation n’occupent qu’une distorsion de ce trait inné.c’est pour cela qu’il n’y a jamais foule qui se précipite pour s’organiser en parti et qu’ils se sont développés de haute lutte, même dans un état démocratique. la majorité préfèrent la soumission, nous le savions avec la Boétie, et ce fut dit dans une étude d’opinion paru en 1999 (CCA) ;"

Dans la vie de tous les jours les Français disent compter sur leur famille et amis pour 82%, sur eux-mêmes 68%, tandis que seulement 2% accordent leur confiance aux partis politiques (enquête CCA, 1999). 

Dans le même temps les Français attendent de l’État qu’il agisse moins pour l’ensemble de la collectivité, mais qu’il prenne en compte la singularité de chaque citoyen.

Pourtant ils attendent de l’Entreprise, considération, restauration de liens sociaux par la convivialité et qu’elle invente des solutions aux problèmes contemporains.

Quand nous analysons l’évolution du comportement des citoyens sur cette base, se comprennent plus facilement ce besoin de rechercher en permanence cet être salvateur qui se présente sous la forme de la présidentialisation. habituer à travailler 8h journalière dans une structure totalitariste qu’es l’entreprise, et n’osant plus se révolter contre sa tyrannie économique quoi, de plus naturel d’en appeler "à dieu" plutôt que de faire l’effort d’une auto organisation syndicale ou politique.

car il est évident que l’un et l’autre demande un effort celui de participer et de faire fonctionner sa matière grise. c’est plus compliqué que d’avoir à tendre la main quand les choses sont abondante ou que le dominant veuille bien laisser des restes. la responsabilité dans une démocratie coûte de l’énergie dont l’utilité n’est pas à la satisfaction immédiate de ses désirs égoïstes. nous le voyons et le vivons avec le recul de la solidarité au bénéfice de la charité.

à ce point vue les primaires sont la démarche des hommes politiques vers les citoyens puisque eux ne vont par vers eux et qu’ils ont besoin de leurs votes pour être élus, ce qui satisfait pleinement les citoyens qui ont l’impression d’être pris en compte pour un minimum d’effort touts les cinq ans. en fait ils se font leurrer mais c’est une autre histoire de la place du leurre dans l’anthropologie humaine.

cordialement.http://ddacoudre.over-blog.com/2016/12/l-energie-de-la-paresse.html..


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