Patrick Samba Patrick Samba 23 décembre 2016 15:11
L’industrie nucléaire aux abois cherche-t-elle des boucs émissaires pour sauver la face ?

Communiqué du 23 décembre 2016

Yannick Rousselet, chargé de campagne pour Greenpeace France, membre du Haut Comité pour la Transparence et l’Information sur la Sécurité Nucléaire nommé, pour 6 ans, par décret de la Ministre de l’Ecologie du 25 février 2015, a subi le 13 décembre 2016 une perquisition à son domicile par la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI) au cours de laquelle tous ses supports numériques ont été saisis.

Que cherche le pouvoir ?
  • Etait-ce une forme d’intimidation avant la venue de Monsieur Cazeneuve le 16 décembre à Cherbourg (ancien maire-député de Cherbourg, appelé alors « le député Cogéma » devenue « Areva ») ?
  • Est-ce pour faire pression sur Greenpeace par rapport à leur campagne et leurs actions de dénonciation de la situation financière calamiteuse d’EDF ?
  • Est-ce une tentative de contrer l’éventuelle publication de révélations supplémentaires sur l’état dégradé des aciers de générateurs de vapeur installés sur le tiers des 58 réacteurs ?
  • Est-ce pour intimider des salariés du nucléaire tentés de donner des informations sur les pressions subies pour déclarer les réacteurs bons pour le redémarrage ?
  • Est-ce une fuite en avant dans une dérive autoritaire du pouvoir pour masquer le fiasco du nucléaire ?

Quelles qu’en soient les raisons et prétextes, cette perquisition est insupportable et inacceptable.

Le Réseau « Sortir du nucléaire » dénonce avec force cette tentative de bâillonner les antinucléaires et apporte tout son soutien à Yannick Rousselet et à Greenpeace.

Le Réseau « Sortir du nucléaire » exige l’arrêt immédiat de cette procédure policière.


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