eric 27 décembre 2016 14:14

Assurément si les Juifs sont des colons à Jérusalem, ils le sont à Tel-Aviv.

Je suis d’accord, c’est de la dialectique d’un autre âge destiné à interdire à des gens d’habiter chez eux.

Car en Israël, ou Palestine, ou comme on peut vouloir appeler tous cela, les gens sont des natifs du lieu pour la plus part.

Qu’ils soient descendant de juifs réfugiés d’Espagne au 16ème, d’Arabes fuyant les Mongols au 15 ème, de Polonais fuyant les allemands au 20ème ou de soviétiques fuyant la pauvreté, ou simplement qu’ils ne savent pas qui étaient leurs grands parents, l’écrasante majorité ne connaît désormais pas d’autres pays.

Tout jeux de vocabulaire visant à expliquer que certain auraient plus de droits que d’autre, pour des raisons liées au sang, à la présence historique, à la culture, présente un grand danger dans une période de mondialisation et de déplacement des gens.

Et pas spécifiquement en Israël.

Dire aujourd’hui qu’un jeune dont l’arrière grand père vivait en Ukraine, pourrait avoir des droits différents d’un autre parce que ce dernier serait « de souche » conduit inexorablement à mettre ne cause la présence de 40% des français en France...

Et je dis 40% c’était lors de mes lointaines études, le projet TRA, qui montrait que 40% des français avaient de mémoire au moins un arrière grand parent étranger. Depuis, cela a du augmenter.


Il n’existe aucune raison valable d’empêcher un Juif d’habiter Jérusalem ou Hébron, là où l’Histoire juive est inscrite.
Il n’existe aucune raison d’empêcher un Arabe de vivre dignement et tranquillement dans un pays qui le représente.

Là, cela me parait plus discutable. Un israélien, à la limite, je ne dis pas. Un Juif ? Lequel ? d’où comment pour combien ? Quel Arabe également ?

Et un juif arabe marocain, Un français protestant converti ? ( comme un mien cousin) ?

En réalité, il n’existe des raisons valables d’interdire à n’importe qui d’habiter n’importe ou, c’est l’argent au sens le plus large, la terre et la capacité de vivre ensemble...

De ce point de vue, il est peut être plus réaliste de partir au proche orient des situations existantes, des rapports de force, que de grands principes abstrait.

Les droits à, les droits de, etc..

Rappelons que nombre des européens centraux ont été déplacés d’ouest en est puis d’est en ouest.

Le devoir d’oublier est parfois plus important que le devoir de mémoire.

Il est sans doute heureux que peu d’allemands de la Volga souhaite revenir à Engels ou Saratov, que les français d’origine russe blanche se rendent compte en général qu’ils n’ont pas trop envie de re déménager à Moscou et que les Américains non indiens ne souhaitent pas rentrer en Afrique ou en Europe.



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