velosolex velosolex 3 janvier 2017 18:01

@Philou
Ma connaissance du vin est d’abord été lié aux vendanges. Chose que j’ai fait pas loin de dix fois, à toutes hauteurs et en toutes provinces. J’ai commencé très fort dans le Meursault, et j’ai fini dans la plaine à pinard du coté de Narbonne. Entre les deux j’ai connu le beaujolais, l’Alsace et la champagne, pas mal de viticulteurs et de vendangeurs et de vendangeuses, dans les vignes du seigneur. Pas mal d’aventure buccoliques, dont certaines auraient pu être mortifères, dont celle d’une barrique de chène, qui a bien failli m’exploser, avec un bouchon de fermentation qu’un gus avait malencontreusement disposé. 

Les machines à vendanges sont arrivées, et ce n’est plus tout à fait pareil au même. Les vendanges permettaient de s’imprégnier de façon sans pareille d’une région, et de vous mettre en relation avec des gens très différents
Bien sûr on trouve de très bons minervois, et autres Corbières. De la Livinière à Trausse minervois, jusqu’aux vins de la clape, que peu de gens connaissent
Le danger, c’est que les vins finissent pas tous se ressembler, obéissant aux mêmes règles du cahier des charges et du commerce. Sans doute que l’avenir est dans le vin bio, plus respectueux de la nature et du consommateur. Et aussi des gens qui vivent à proximité. Car on peut être malade du vin en ne buvant que de l’eau...

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